Une jeune fille adolescente s’est jetée du haut d’une tour. C’est un choc pour tous. Il y avait déjà eu un drame similaire il y a deux ans, heureusement sans décès, avec une adolescente du même age, scolarisé au collège Elsa Triolet. On peut supposer que l’équipe enseignante va travailleur sur ces drames pour permettre aux collégiens d’en parler, car il faut en parler pour éviter d’autres drames

Pourtant, dans le quartier, c’est le silence.. Parfois, un drame fait la une, des associations agissent, des rencontres sont organisées, mais ce drame laisse apparemment sans voix... Il est vrai que pour l’instant, on ne sait rien de plus, et que la famille a préféré quitter le lieu du drame. Il faut bien sûr respecter leur choix.

Mais c’est un drame qui fait écho à la première cause de mortalité chez les adolescents, qui nous montre à quel point notre société est dure, aveugle et sourde aux souffrances humaines...

Le chanteur Henri Tachan avait écrit un beau poème sur l’adolescence « c’est un coin d’herbe tendre blottie entre la jungle infernale des grands et le petit jardin tranquillet de l’enfance.. »