Le premier étage a été le résultat d’une étude menée dès 2006 sur les inondations répétées du quartier Charréard. En 2007, les services communautaires confirment le constat que le réseau était sous-dimensionné. En gros, les tuyaux de 400mm sur Lamaze ou de 600mm sous Rosenberg et Coblod sont totalement insuffisants. Quand ils sont pleins, cela déborde par les bouches d’égout et c’est la rue qui devient la canalisation…
Le plan d’investissement 2009-2014 du Grand Lyon prend donc en compte des travaux pour un montant de 1,2M€ avec le remplacement de la totalité des réseaux et notamment le passage des réseaux sous Rosenberg et Coblod en réseau visitable de 1m80 de haut… Ces travaux sont réalisés en 2010.
Le résultat est très positif puisque depuis, il n’y a eu aucun débordement recensé sur ces rues.
Par contre, en 2008 et 2009, je suis à plusieurs reprises interpellé par les riverains de la route de Corbas confrontés eux-aussi à des débordements fréquents. Et là, ce n’est pas dans le plan de travaux du Grand Lyon. Pourtant, les services communautaires répondent à nos sollicitations et font le même constat. De fait, le réseau est ici aussi insuffisant. Il faut tenir compte de ce point de vue de la réalisation du BUE qui a sans doute un impact. Mais il faut évidemment trouver un équilibre avec l’ensemble des travaux de cette direction de l’assainissement sur toute l’agglomération, car bien évidemment, de nombreux projets sont encours. Les études sont cependant réalisées et en 2011, la conclusion technique est de même nature. Il faut renforcer les réseaux et le vice-président Collin valide de nouveaux travaux pour 2012…
Ces travaux sont eux-aussi terminés et sur la route de Corbas comme sur la rue Jean Duclos, le résultat est pour l’instant positif. S’il y a eu quelques difficultés pendant les chantiers, nous n’avons pas eu de débordements l’été dernier… Il faut attendre quelques années, et surtout quelques gros orages d’été pour être sûr, mais nous sommes sur la bonne voie
Il faut dire que tous ces travaux viennent compléter dans nos rues le chantier du « grand émissaire Sud-Est », cet égout géant décidé en 1992 et réalisé pour son tronçon principal à l’occasion du chantier du BUS, et dont une branche remonte vers Vénissieux.
Conclusion, c’est une compétence importante du quotidien, car l’inondation est une des catastrophes naturelles les plus dévastatrices et contre laquelle il est très difficile d’agir sur le moment, contrairement à l’incendie par exemple. Visiblement, le cadre budgétaire décidé par le Grand Lyon permet aux services d’agir, et ces services sont à l’écoute des remarques des habitants et des communes… Bref, un exemple à suivre, d’autant que c’est une mission réalisée en régie, faisant bien sûr appel aux entreprises pour les travaux, mais avec des agents communautaires assurant la maitrise technique et financière de cette mission…
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