La visite montre à la fois l’insuffisance de l’entretien courant, de la capacité des services de maintenance de la métropole (services anciennement du conseil général) à répondre aux besoins, même urgents, et le manque d’investissement lourd, depuis des années, absence d’investissement qui éclate depuis deux ans avec l’accroissement de la population scolaire des collèges.
Cette hausse du nombre d’élèves n’a rien de mystérieuse ou d’imprévisible. Elle est visible depuis 10 ans dans les écoles primaires, données publiques connues de tous, et il est donc incompréhensible que le conseil général puis la métropole soit resté inactifs jusqu’à l’an dernier. Depuis, c’est l’agitation et les annonces ont commencé, sauf que pour l’instant, le collège Aragon ne sait toujours pas si un investissement est décidé et pour quel année…
Marie-christine Burricand [1], qui était déja intervenue à de multiples reprises pour le collège comme conseillère générale puis de nouveau comme conseillère métropolitaine avait apporté un extrait de ses interventions et l’échange de courrier entre le maire de Vénisiseux et le président de la métropole. Celui-ci annonce, en septembre 2019, le lancement d’études sur l’avenir du collège Aragon, et le collège espère avoir un retour de ces études cette année scolaire, mais chacun s’interroge sur le délai, 3 ans ? 5 ans ? plus ? Car tout le monde a compris que la métropole est à la rue pour les collèges. Il faut construire plus d’un collège par an pour répondre aux besoins, et il faut en même temps des réhabilitations et une augmentation des budgets de maintenance.
Et pour Aragon, que faut-il faire ? Une réhabilitation ? dans un collège occupé et plein comme un œuf, il faudra évidemment des locaux provisoires ! Reconstruire ? C’est possible, et il faut le savoir vite pour identifier un foncier à proximité ! Les batiments ont bientôt 50 ans, ne correspondent plus du tout à ce qui se fait aujourd’hui, que ce soit d’un point de vue énergétique, ou de circulation, ou bien sûr d’équipements pédagogiques .
Cette situation nous conforte dans notre demande d’un véritable plan d’urgence pour les collèges, un plan global à l’échelle de toute la métropole, avec des critères de priorité transparent, et un débat ouvert avec les enseignants et les parents pour définir les objectifs publics fixés aux études sur la taille des collèges, leur répartition dans l’agglomération, leur accessibilité, leurs équipements…
La presse était présente, y compris FR3, et on peut penser qu’il y aura des réactions !
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