J’avais souligné que la ville pouvait aider dans le cadre d’un projet visant à une meilleur gestion de l’eau, mais ne pouvait assuer seule le financement des 25000€ nécessaires, d’une part parce qu’il est normal et nécessaire que les jardiniers et leur association soient partie prenantes, et aussi parceque d’éventuels travaux se feront sur la propriété qui est celle de l’entreprise Renault Trucks qui doit donc être associée.
J’ai reçu queqlues jours plus tard un courrier surprenant annoncant une décision de fermeture de ces jardins. L’eau a d’ailleurs été coupée immédiatement et 99 jardiniers se retrouvent avec des semis et des plants qui démarrent avec le printemps,.. mais plus d’eau sur place.
J’ai donc pris le temps de visiter ce jardin et il est clair qu’il y a un groupe important de jardiniers prêts à se retrousser les manches pour sortir de cette ornière et relancer les jardins.
Je leur ai redit que la ville peut accompagner un projet, à condition que ce projet soit d’abord supporté par les jardiniers, l’association et l’entreprise, et qu’il est indispensable de trouver une solution de gestion rigoureuse pour éviter ces problèmes d’incivisme. Dans toute association de ce type, quand un des adhérents ne respecte pas le bien commun, il faut prévoir des sanctions, bien évidemment en les appliquant dans le respect du règlement.
Il est évident qu’une solution demandera du temps pour mettre en place une nouvelle gestion avec une équipe volontaire et organisée... Visiblement, j’ai rencontré autant de jardiniers de Renault Trucks que d’autres, le problème ne semble donc pas être là...
A suivre..