On se souviendra du prénom de Sakineh, comme on se souvient de celui de Mumia. Le maire soulignera dans son intervention à la fois ce qui rend insupportable la peine de mort partout où elle est appliquée, des USA à la Chine, mais aussi ce qui rend insupportable cette négation de la femme que symbolise la lapidation « pour adultère ».
Les témoignages de plusieurs associations de défense des femmes, de même que celle d’un iranien membre du collectif international contre la lapidation précéderont une performance poétique organisée par l’espace Pandora avec un texte lu par notre ami poète Vénissian Thierry Renard, puis un duo poèmes, chants et accordéons qui a donné à cette soirée toute sa valeur de rencontre d’humanité pour en transmettre le maximum à cette femme qui n’est pas une militante, comme le dira le maire, mais simplement une femme qui se met à résister pour vivre.
Le maire m’a demandé de traduire le texte en anglais du collectif international contre la lapidation. On y apprenait que ces derniers temps, 23 exécutions capitales ont eu lieu en Iran sans que la famille ou l’avocat du condamné soit prévenu…
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