Nous avons une nouvelle fois assisté au bal des hypocrites.
Mr Cochet, comment pouvez vous vous présenter comme le défenseur des communes alors que votre mouvement poliique est à l’origine de la première loi Sarkozy sur les métropoles en 2010, puis de la commission Baladur dont chacun se rappelle le principal débat à Lyon dont faisait état Marc Grivel, sur la bonne manière, plus ou moins brutale de faire disparaître les communes… et je tiens à votre disposition les enegistrements vidéos commentés de ce débat avec Michel Mercier, Gérard Colomb et Gérard Larcher.
Mr Grivel, comment pouvez vous vous présenter comme un pragmatique apolitique défenseur des communes ?
- Un pragmatique ? mais pourquoi n’avez vous pas soutenu les amendements présentés par notre groupe à l’occasion du pacte de cohérence metropolitain, amendements visant à renforcer le poids des communes dans la métropole, vous avez systématiquement voté contre.
- Un défenseur des communes alors que vous vous réjouissez de cette métropole qui n’est plus une intercommunalité et qui n’est donc plus une association des communes, mais une collectivité qui se substitue, c’est le thème de la loi que vous avez soutenu Mr Grivel, qui se substitue aux communes.
- Un apolitique Mr Grivel ? Mais vous avez été le vecteur de la recomposition politique aboutissant au mouvement en marche en 2017, mouvement initié il y a longtemps a Lyon et symbolisé par l’accord entre vos amis Michel Mercier et Gérard Colomb ! Et soyons sérieux, peut on être apolitique quand on est le maire de la commune qui a accordé 50% de ses voix au très droitier Francois Fillon, record départemental ?
Le fonds de la question est bien celle de la place des communes dans la vie de la métropole, d’une organisation institutionnelle de la métropole qui reconnaisse la place des communes, que leur maire soit ou non représenté à la métropole, d’une procédure de décision qui permette aux communes de délibérer pour formaliser leur avis sur les competences métropolitaines dans leur impact sur la commune. Car cher Marc Grivel, la question n’est pas celle de la place des maires au conseil en métropole, surtout s’il ne sagit que d’une place décorative sans possibilité de peser sur les décisions qui concernent leur commune, la question est celle de la place des communes dans la métropole !
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