De plus, le propriétaire se trouve être une association caritative très lointaine, les orphelins d’Auteuil, ville qui n’a rien à voir avec Vénissieux. Cette association a bénéficié d’un don de l’ancienne propriétaire du lieu... Et malheureusement, elle ne répond que rarement aux sollicitations de la ville. Nous avions obtenu enfin l’an dernier une étude sur les améliorations nécessaires au bâtiment, mais l’association a finalement conclu que les travaux étaient trop couteux pour ses moyens... On peut le comprendre, mais quelquesoit la nature de l’association, il se trouve qu’elle est propriétaire, touche des loyers, et doit donc assumer ses responsabilités.
Cela dit, compte tenu que le dossier semble pour l’instant bloqué, j’ai demandé aux services de la ville d’intervenir pour un aménagement de sécurité, protégeant le parvis de l’avancée des voitures, et contribuant à une amélioration esthétique.
Il arrive fréquemment que des voitures avancent sur le parvis, et par deux fois, il y a même eu accident, une voiture percutant un des poteaux de soutien du toit, une autre défonçant la vitrine de la pharmacie...
Nous avons donc présenté aux commerçants un projet d’installation de jardinières le long du parvis, avec deux conditions
que le propriétaire autorise la ville à cette installation, pour prévenir toute question juridique future
que les commerçants assurent l’arrosage de ces jardinières, qu’il n’est pas possible d’alimenter en arrosage automatique.
Visiblement, les 5 commerçants étaient présents et partant pour cet accord. Les services vont donc étudier précisément l’installation de ces jardinières, en regardant aussi comment éviter que les deux roues entrent sur le parvis à toute vitesse. Ce projet sera transmis à tous les acteurs, et un courrier au propriétaire lui demandera d’autoriser l’installation.
A noter que si la propriété du terrain, y compris du parking, est sans ambiguïté privée, on ne peut que constater que dans le passé, la ville et le Grand Lyon ont fait comme si c’était un parking public, avec des installations de poubelles par le Grand Lyon, d’éclairage public par la ville...
D’ailleurs, le poteau d’éclairage est protégé par des arceaux de métal très abimés et qui sont très souvent percutés par des véhicules sortant du parking.. A voir comment modifier cette installation
Enfin, le commerçant de l’épicerie me signale un dépôt fréquent d’encombrants à l’arrière du centre. Encore une fois, c’est un espace privé. Cela dit, le dépôt d’encombrants présentant un risque d’incendie, la ville peut interpeller le propriétaire du sol pour lui demander d’agir... A suivre sur ce point
Ce centre commercial est encore un exemple de l’enjeu du petit commerce. Comment lui permettre de se développer, dans le respect des règlements de sécurité, de qualité... tout en permettant au commerçant de vivre, alors que partout, les habitants font principalement leur course dans les moyennes et grandes surfaces ? Si les commerces de ce centre semblent s’en sortir, ils n’ont évidemment pas les moyens qui seraient nécessaires pour rénover correctement le bâtiment, reprendre le parking et clôturer l’arrière pour éviter les encombrants...