Pour éclairer le contexte dans lequel nous allons organiser ces groupes de travail, quelques lignes après l’échec de Copenhague…
Vénissieux se met au travail pour relever le défi climatique
Le défi climatique révèle la profondeur de la crise qui frappe l’humanité. Beaucoup de signes nous alertent des conséquences dramatiques pour les peuples et la terre, mais le refus des dirigeants du monde de faire pour la planète et l’humanité ce qu’ils ont fait pour sauver les banques a provoqué à Copenhague une opposition frontale entre les grandes puissances et les pays émergents. Le président bolivien Evo Morales a proposé un référendum mondial sur les changements climatiques pour dire si les peuples sont d’accord pour rétablir l’harmonie avec la Nature en reconnaissant les droits de la Terre nourricière , pour changer ce modèle de surconsommation et de gaspillage qu’est le système capitaliste, pour que les pays développés réduisent et réabsorbent leurs émissions de gaz à effet de serre, pour transférer tout ce qui se dépense dans les guerres et allouer aux changements climatiques un budget supérieur à celui de la défense. Cette confrontation mondiale sur un choix de société illustre que le développement durable est une question politique difficile, et non un consensus facile pour discours publicitaire.
A Vénissieux, nous voulons ouvrir en grand ce débat en lien étroit avec l’action pour une ville cherchant l’équilibre entre la nature, le cadre de vie et l’emploi, un débat citoyen avec les habitants, les conseils de quartiers, les associations, les commerçants, les entreprises, les institutions et partenaires. C’est l’objectif du conseil citoyen et des groupes de travail qui se réuniront en 2010 pour élaborer les objectifs de la ville.
La crise a confirmé ce qu’écrivait Karl Marx, « le capital ne produit la richesse qu’en épuisant la terre et le travailleur ». C’est aussi ce que dit la déclaration de Rio qui relie développement, social et environnement. C’est pourquoi nous parlons à Vénissieux d’un développement humain durable, faisant de la réponse aux besoins sociaux le cœur des choix politiques, et donc de notre projet de ville.
Vos commentaires
# Le 27 janvier 2010 à 11:17, par Claude Dilas En réponse à : Groupes de travail du développement humain durable
Bonjour, Quelle était la méthode de recrutement pour ce conseil citoyen ? En étant trop concentré sur le projet Grandes Terres des Vignes j’ai du rater un épisode sauf si mon (notre) témoignage semble quelque peu décalé. Merci. Claude Dilas
# Le 31 janvier 2010 à 09:46, par Pierre-Alain En réponse à : Groupes de travail du développement humain durable
dommage, mais c’est encore possible de s’inscrire pour les prochains groupes…
il y a eu une information dans la presse (Expressions et Le Progrès), sur le site Internet de la ville, et dans les différentes rencontres auxquelles j’ai participé. IL y a pour l’instant 4 groupes de 30 personnes, la majorité habitants, dont beaucoup de délégués de quartier, des élus, des agents de la ville, et des partenaires « experts » ou concernés comme des entreprises… Il nous manque à vrai dire des commerçants ou forains, fortement concernés sur la gestion des déchets et la propreté, et pour l’instant, il semble difficile au Grand Lyon de trouver comment participer…
Mais la première réunion du groupe « démocratie locale » s’est tenue jeudi dernier… compte-rendu bientôt…
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