- le 16 juin, le conseil de la faculté de droit s’est prononcé à l’unanimité contre ce projet !
- le 18 juin, les élections des représentants étudiants au conseil de l’UDL ont accordé 3 sièges sur 4 aux élus de la liste dénommée « IDEXIT »… tout un symbole…
- le 20 juin, 75% des personnels de l’INSA se sont prononcés contre le document d’orientation stratégique
- le même jour, le CA de l’INSA s’est tenu avec à l’ordre du jour l’avis sur ce projet, mais devant l’opposition évidente d’une majorité de ses membres, le président, par ailleurs représentant du MEDEF a préféré fuir en n’organisant pas le vote… Je note que Jean-Paul Bret, absent avait donné son pouvoir au représentant de la fondation de l’INSA qui a annoncé son opposition au projet.
- Le CA de Lyon 3 se tient demain mardi. Il y a 2 ans, il avait voté contre le premier projet de l’IDEX, a priori avec le votre contre de nos deux représentants, monsieur Moroge et madame Picot.
Dans tous les établissements, Lyon1, Saint-Etienne, Lyon 3, l’ENS, l’INSA, les comités techniques ont voté contre, à l’unanimité à Saint-Etienne, l’ENS et l’INSA.
Si les conseils académiques de Lyon1 et Lyon 3 ont voté pour malgré un tiers d’opposition, le conseil des facs de droit, de philosophie pour Lyon 3, sciences et sports pour Lyon 1 ont voté contre. Le conseil étudiant s’est opposé à l’ENS, comme le conseil des études et le conseil scientifique de l’INSA.
Autrement dit, l’opposition à ce projet dont je vous avais parlé ces dernières années, grandit, elle ne concerne pas seulement les militants, les syndicats, mais gagne de plus en plus de conseils, et il faut de plus en plus de pressions, de manipulations de la part de l’équipe du président Khaled Bouabdallah pour continuer ce projet qui devient ingérable.
Permettez-moi de prendre l’exemple de l’INSA pour montrer le caractère totalement idéologique de ce projet :
- on nous dit qu’il faut être plus gros pour être visible dans le classement de Shangai. Mais c’est déja le cas avec la marque « Université de Lyon » que tous les chercheurs utilisent depuis plusieurs années comme affiliation de leur publication scientifique, précédant le nom de leur établissement
- on nous dit qu’il faut être plus gros pour être reconnu par les grandes universités du monde. Mais l’INSA organise depuis des années des échanges étudiants avec les meilleures écoles d’informatique de toute la planète, et ses étudiants sont recherchés
- on nous dit qu’il faut être se rassembler pour de meilleures relations avec le monde économique. Mais un ingénieur INSA passe 1/3 de son temps de formation en entreprise depuis le début, les laboratoires de l’INSA sont connus et recherchés de toutes les entreprises en France…
- par contre, qui a décidé qu’il fallait détruire l’INSA pour construire l’université de Lyon ? qui veut faire croire qu’en niant ce qui est une réussite, on travaille pour l’intérêt général ?
J’insiste pour que nos représentants consultent partout les personnels et refusent de participer à ce que nous craignons, un coup de force contre la démocratie universitaire du même type que la trahison du vote des Français en 2005. Il faut remettre en cause ce projet tourné contre le monde universitaire.
Cette année, nous nous abstiendrons sur cette délibération…
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