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Une salle pleine, et des dizaines de questions et commentaires qui ont poussé la soiré jusqu’à un peu trop tard sans doute... Le verre de l’amitié n’a été servi qu’après 8h15 !

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Les délégués de quartier sont bien présents, et interviennent dans les discussions, même si, bien entendu, les habitants attendent d’abord des réponses du maire, présente comme chaque année, ou de ses adjoints.

Le maire est toujours aussi précise et factuelle sur les sujets les plus difficiles, dont la question de la sécurité qui revient comme chaque année. Mais de questions en réponses, le travail pédagogique des conseils de quartier avance, et de plus en plus d’habitants entendent ce que dit Michèle Picard.

Sur de nombreux aspects, les indicateurs de sécurité s’améliorent sur la ville, même si ce n’est pas sur tous les sujets, même si on constate une effet report des zones les plus surveillées sur de nouvelles zones auparavant plus tranquilles.

C’est pourquoi le dispositif de surveillance est toujours en adaptation aux constats des forces de polices... et aux demandes des habitants. C’est pourquoi il est essentiel de toujours déclarer ce qu’on constate, vitesse excessive, dépôts sauvages, trafics... pour que la police nationale puisse organiser son travail. Merci d’ailleurs à la nouvelle commissaire de police pour sa présence ce mercredi soir.

Ce qui est le plus important, c’est de réaliser que tous les services concernés travaillent, avec par exemple plus de 3000 PV de circulation ou stationnement par la police municipale dans le centre ! Ce travail a des résultats, même si tout le monde sait bien qu’on ne fera pas disparaitre les incivilités, encore moins les délits et les crimes. Mais la participation des habitants est indispensable pour stigmatiser les mauvais comportements, et valoriser les bons !

C’est peut-être une clé de la réussite des assemblées générales de conseil de quartier. Ceux qui y participent se rendent compte que les élus, dont le maire en premier lieu, suivent les dossiers, travaillent pour faire avancer des questions, même si les responsabilités sont souvent compliquées.

Les conseils de quartier sont bien l’école locale de la démocratie, et beaucoup de nos grands élus nationaux et des politologues des médias, feraient bien d’y faire un stage, de formation parfois, de reconversion pour d’autres, tant le discours de la vérité et de la pratique leur devient étranger...