Ce bilan est très positif, autant en terme de jardins partagés, de ruchers observatoires , d’animations diverses avec la charte des jardiniers éco-responsables, le calendrier des plantes nectarifères….
Nous soutenons donc bien entendu cette délibération qui prolonge ces actions.
Nous avons bien noté que l’expérience des ruchers observatoires sera un des éléments d’une conférence sur les abeilles en ville qui se tiendra en Juin, et qui permettra de créer de bonnes conditions pour un retour sur le terrain de cette expérience, retour attendu autant par les riverains, qu’il a fallu souvent convaincre pour faire comprendre ces projets, que plus généralement par les citoyens mobilisés pour la place de la nature en ville. Il est important de valoriser le résultat de ces actions, autant en terme de production de miel que d’impact sur le fleurissement local, ou la pertinence comme signal de la qualité de l’air.
Ces projets doivent aussi nous conduire à évaluer les attentes nouvelles qu’ils ont créé, et d’en débattre notamment dans le cadre du PLU-H. En effet, la concrétisation des objectifs de la trame verte clairement présents dans le SCOT n’est pas toujours évidente sur le terrain. Quand le président du SYTRAL intervient en conseil municipal pour interroger l’avenir des jardins des TCL, ’un des plus grands jardins ouvriers de l’agglomération, qui doit créer et comment les conditions pour trouver demain des espaces équivalents de jardinage,s ans doute en variant les formes, en développant les jardins partagés, mais au total avec le besoin de surfaces !
Or, à l’heure actuelle, si le zonage d’espaces naturels à protéger est bien sûr indispensable, nous n’avons pas forcément les outils pour favoriser les projets de jardins partagés ou collectifs, autant pour les projets privés que publics. Nous avons pourtant besoin d’intégrer plus finement dans la trame urbaine nos objectifs de trame verte et de jardinage. Les Espaces Végétalisés à Mettre en valeur sont un exemple pour trouver des formes indicatives d’espaces à jardiner. C’est une question en lien aussi avec la part de pleine terre dans les aménagements, enjeu bien sûr de la gestion des eaux pluviales, mais aussi de l’équilibre entre ville dense et verte.
C’est pourquoi nous pensons qu’un travail anticipé serait nécessaire sur les formes concrètes que pourront prendre demain l’inscription de la trame verte et de la place du jardinage dans notre futur PLU-H, afin d’aider au débat public qui est engagé.
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# Le 22 avril 2013 à 10:50, par le_gloahec En réponse à : La trame verte et le projet d’urbanisme
oui les citoyens doivent se préoccuper de leur environnement au sol et aérien, il est bien, très bien que citoyennes citoyens agissent dans ce domaine de la vie ………… et encouragés par leurs responsables politiques ( dans le sens d’ origine de vivre en cité ) il y a un problème à régler celui de la grave pollution par les diesels, le pouvoir politique , en faveur du lobbie pétrolier, a enfermé les français dans ce dilemme rouler moins cher au gas-oil, MAIS avec atteinte à la santé des habitants, l’ OMS a déclaré les diesels cause de cancer en 2012, en France, ou ce scandale est étouffé, 40.000 morts prématurés par an. C’est le scandale français du diesel, le plus grave est pour les enfants qui développent des maladies respiratoires et cardiaques qui seront irréversibles, dans les grandes villes et auprès des voies de grande circulation [ 400 mètres de part et d’ autre d’ un autoroute ] .
Yves Le Gloahec, écocologiste
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