Bien évidemment, comme président de la SACOVIV, je dois respecter la confidentialité d’une situation difficile, liée à la situation parfois dramatique des incivilités et des violences subies par ces agents de première ligne dans la crise sociale que sont les gardiens, situation qui mérite d’être défendue, ce qui suppose de dire la vérité, et de chercher une solution dans le respect du droit, de la personne, de ses collègues et de la société.
Un syndicaliste l’aurait accompagné auprès de sa direction pour comprendre la situation précise, auprès de services juridiques, de l’inspection du travail et des services de sécurité sociale pour vérifier ses droits.
Un militant, même avec une toute petite expérience, aurait eu un réflexe, profiter de l’arrivée d’un nouveau directeur pour lui demander de reprendre en main ce dossier, et tenter de faire bouger les choses.
Rien de tout ça pour Mr Girard, la seule chose qui l’intéresse, c’est sa déclaration "politique", c’est de tenter de "faire tomber la majorité communiste" et tant pis si, en la mettant sur la place publique, il fragilise la personne .
Laissons le à ses pratiques populistes méprisantes pour la ville et ses habitants, et revenons au fonds.
Je connais bien la situation difficile des agents de la SACOVIV dans certains quartiers. Des décisions de renfort avaient été prises par Didier Laurent avant l’été 2014. J’ai demandé de mettre à l’étude un plan de long terme pour la professionnalisation, la revalorisation des métiers de la proximité, du quotidien, et pour construire un plan de qualification des agents concernés. Ce sera un des chantiers du nouveau directeur en 2015.
Je connaissais tout particulièrement la situation du Couloud, qui est mon quartier, celui dont j’ai été président de conseil de quartier et dont je connais chaque allée, et beaucoup des parties communes, puisque le conseil de quartier, comme l’amicale de locataires y a son local.
C’est le quartier où l’infestation des punaises de lit a été la plus forte, provoquant une tension entre les locataires et la SACOVIV dont tout le monde se souvient, très médiatisée et exploitée politiquement par les oppositions du conseil municipal. Ils ne diront évidemment jamais que le plan d’action que j’ai proposé au conseil administration est mis en œuvre depuis dans ce quartier. La première phase de traitement a été faite dans l’allée qui concentrait le plus de punaises, les autres suivent, les parties communes sont traitées... Et personne bien sûr dans l’opposition ne relève que la SACOVIV est le seul bailleur public à prendre en charge l’essentiel du coût du traitement.
Les difficultés de gestion de ce "U" qui concentre beaucoup de problèmes sont aussi liées à cette "traboule" lieu de trafic et de tensions. Lors de ma dernière visite de quartier, j’ai discuté avec les locataires de la fermeture de ce passage. Les avis sont partagés, mais j’ai annoncé qu’une consultation serait organisée en début d’année 2015. Une telle action serait une mesure concrète pour un espace de proximité plus tranquille pour les familles et les enfants, et qui aiderait le travail des responsables d’immeubles de la SACOVIV.
Je sais bien que les questions matérielles ne suffisent pas à résoudre les tensions que vivent les personnels, et que ces difficultés ne touchent pas que le Couloud. En 2014, un travail patient et tenace a été conduit par Didier Laurent pour solder les dossiers issus de la crise de direction précédente et restaurer une ambiance de travail plus solidaire dans la SACOVIV.
J’ai pu constaté les résultats positifs lors de la journée de travail interne du 11 décembre avec l’ensemble des salariés. Elle a permis de partager les informations sur la situation de la société et d’échanger sur ce qu’ils vivent au quotidien sur un thème important, la relation avec les locataires, pour l’accueil, la gestion des réclamations et la propreté.
Bref, le président de la SACOVIV est sur le terrain avec les locataires et les agents. La direction de la SACOVIV est en place et fait avancer les dossiers. Elle suit attentivement les situations d’agents de proximité en difficulté. Et la société toute entière reprend confiance en sa capacité d’action et de développement.
C’est toute la vérité que l’UMP GIRARD veut absolument faire disparaitre derrière ses discours populistes. Je sais que les Vénissians ne le laisseront pas faire !