Mais revenons donc à ces voies grand-lyonnaises.
Nous nous félicitons de l’effort important réalisé pour donner sa place nécessaire aux modes actifs en général et au vélo en particulier. Nous accélérons une politique ancienne qu’il faut reconnaitre, mais comme le disaient beaucoup de cyclistes dans le mandat précédent. Il faut changer de braquet, c’est ce que nous faisons.
Nous sommes d’ailleurs attentifs au bon équilibre entre le développement de ces voies cyclables structurantes, et la résorption des très nombreux points noirs notamment sur les croisements ou les bretelles de périphériques, la gare de la part-dieu..
Mais nous voulons insister sur la nécessité de ne pas opposer les modes de déplacements entre eux, même s’il y a bien sûr un partage de l’espace à organiser. Mais s’il faut réduire la part modale de la voiture, ce n’est pas pour faire disparaitre les chaussées roulables, car la voiture garde une place nécessaire pour certains déplacements, certains usages.
C’est important pour ne pas laisser la place aux polémiques politiciennes qui ne manquent pas. C’est d’ailleurs amusant de voir l’opposition actuelle oublier ses déclarations du précédent mandat demandant plus de pistes cyclables. La première fois que j’ai entendu parler de voies cyclables rapides structurantes, c’est de la part de Mr Quiniou, qui expliquait qu’un cycliste expérimenté faisant Décines-Part-Dieu avait besoin de pouvoir doubler les cyclistes amateurs moins rapides. Un peu surpris, j’avais pourtant considéré que c’était un vrai sujet. Et en quelques sortes, ces voies grand-lyonnaises sont la réponse à sa demande.
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