Car les pièges, les difficultés au déplacement vélo restent nombreux, et globalement, les risques associés peuvent refroidir les volontés les plus affirmées !
Car s’il y a partout des pistes ou bandes cyclables, et donc qu’une fois sur la bonne file, on peut rouler un certain temps tranquillement, par exemple le long du T4, il y a beaucoup de traversées bien dangereuses (le périphérique et ses bretelles !) ou compliquées (la gare de la Part-Dieu, et des trajets peu évidents à trouver (comment aller de la gare de la Part-dieu à La Doua ? comment remonter Berthelot ?).
Au total, la signalétique est vraiment insuffisante et il y a beaucoup trop de « points noirs » dans le maillage vélo !
De fait, nous avons franchi ces dernières années une étape importante, déclenchée par les premiers Velov, mais qui a créé une situation nouvelle avec une place des mobilités actives renforcées et en forte progression. Nous pensons que les choix d’aménagement fait il y a quelques années, ne sont plus à la hauteur des besoins et des possibilités.
Il faut engager une réflexion pour passer sur certaines liaisons de la bande cyclable à la piste séparée et sécurisée, supprimer ce qui reste des bandes cyclables non séparées sur trottoir, engager un travail systématique sur les interconnexions, rendre lisible les franchissements de carrefour, de bretelles. Il faut donner plus de places à la signalétique vélo, aider les cyclistes les moins aguerris à repérer les trajectoires plus facilement, en généralisant les panneaux bleus en hauteur à chaque carrefour, en assurant le renouvellement suffisant des signalétiques au sol.
Je crois monsieur le président, que vous pouvez, que nous pouvons nous féliciter des progrès important réalisé par la métropole dans la place du vélo, mais il est temps de décider d’en tirer les leçons, et de changer de braquet, et le plan vélo du gouvernement est à priori un moment favorable pour cela !
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