C’était d’ailleurs la première action collective sur le plateau après sa clôture et son nettoyage, l’opération « un banc, un arbre », avec les écoles…
Il en reste donc des traces, même si beaucoup des bancs ont été depuis remplacés, et si les arbres ont beaucoup grandis !
Et c’est un groupe compact avec les élus de Feyzin, Corbas et Vénissieux, accompagnés de 4 agriculteurs du plateau et des agents du syndicat. Pascal Kremer se fera le défenseur acharné du bilan positif du syndicat, y compris sur les sujets qui fâchent parfois, dont a propreté, problème récurrent de tous nos quartiers et qui frappe aussi le plateau.
Il expliquera le fonctionnement des poubelles avec une périodicité déterminée par l’expérience, et une collecte organisée par les agriculteurs. Il est dans le cadre du budget actuel impossible de faire plus, et sans doute faut-il une réflexion comme dans les parcs en montagne du type « messieurs les randonneurs, remporter vos déchets ! ». On ne peut pas organiser sur les sentiers du plateau une collecte quotidienne… Sujet de discussion à suivre…
Mais l’intérêt de la visite est aussi de constater de visu le travail réalisé. Le naturaliste du syndicat montre ainsi l’effet positif pour la biodiversité du fauchage « raisonné »… Ce fossé et les bandes qu l’entourent n’ont pas été fauché… résultat des espèces diverses se développent dont une orchidée…
Et un peu p lus loin, autour de l’ancien relais télécom transformé en site d’accueil pour la faune, avec des nichoirs, des accès protégés au sous-sol, une mare attenante…
ce qui fait qu’on y trouve des chouette chevêches, un lérot, des papillons en hibernation, des araignées et de nombreux insectes…
et des tétards dans la marre, dont le naturaliste nous dira qu’ils proviennent d’un ruisseau un peu plus loin… Le syndicat maintient un niveau d’eau suffisant dans la mare si nécessaire…
Un peu plus loin, on trouve un champ de roses, au milieu des céréales et du mais… car si les grandes terres sont, aux dires des agriculteurs, des terres à blé, certains diversifient aussi la production avec un fleuriste et un maraicher…
Bien entendu, la difficulté supplémentaire pour eux est la cueillette sauvage, parfois organisée à grande échelle…
La visite a aussi permis de voir les dernières haies plantées par les élèves de nos communes…
sachant que les noms des classes qui chaque année viennent planter des haies sont gravées sur un poteau…
Malheureusement, il faut aussi constater ce qui fâche. Car les promeneurs, qui sont parfois « pique-niqueurs » ne sont pas tous attentifs à leurs déchets malgré les poubelles disposées le long des chemins. Au contraire, on voit même le pire, avec du vandalisme qui parfois met dans une colère difficile à maitriser
Une nouvelle poubelle, plus grande et en béton pour éviter sa dégradation a été transformée par des vandales en « barbecue », avec le couvercle en acier comme plaque de cuisson…
Et ce sont les éléments en bois des « hôtels à insecte » installée pour une animation pédagogique qui ont été démontés et utilisés comme combustible
Cette question sera certainement rediscutée au syndicat. Comment faire face à de tels délits ? Quelques mètres plus loin, c’est la fontaine à eau potable en fonte qui a été volée, ce qui supposait un minimum de matériel pour la déboulonner. Ce n’est pas un promeneur occasionnel, mais bien un voleur venu équipé…
On voit que cette question des incivilités et du vandalisme dans l’espace public est posé dans tous les quartiers et tous les types d’espaces. Le syndicat avait expérimenté il y a quelques temps une brigade de surveillance à cheval. Même s’il est impossible d’avoir une surveillance permanente, cette question mérite sans doute d’être réétudiée…
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