L’année 2015 s’annonce dure pour une France qui souffre, son peuple divisé et inquiet, ses médias qui annoncent jusqu’à la nausée la prochaine vague bleu marine censée mettre fin à l’alternance des européismes droite-gauche.

Mais les grands vents de l’histoire sont ailleurs. Après 50 ans, les USA reconnaissent le grand peuple de ce Cuba qui n’a cédé ni au blocus, ni au terrorisme, ni aux mafias, reconnu pour son action contre le choléra en Haiti, contre Ebola au Congo, et pour son éducation, sa santé et sa culture ouverte à tous.

Si violences, résurgences nazies et menaces de guerre sont plus présentes que jamais dans le grand (re)partage du monde en cours, un siècle après la « grande guerre » et ses suites, tout peut recommencer, le pire comme le meilleur.

2015 sera propice aux ruptures, aux avancées comme aux drames. Ce sont les peuples qui font l’histoire, entre division et unité, soumission et résistance, qui peuvent imposer la paix, la justice et la fraternité, pour pouvoir chanter avec Goldman le rouge après le noir…

Souhaitons nous pour 2015 paix, unité et de nouvelles résistances !

Rouge, Jean-Jacques Goldman, Mickael Jones, Caroles Fredericks

 

Y aura des jardins, de l’amour et du pain

Des chansons, du vin, on manquera de rien

Y aura du soleil sur nos fronts

Et du bonheur plein nos maisons

C’est une nouvelles ère, révolutionnaire

 

On aura du temps pour rire et s’aimer

Plus aucun enfant n’ira travailler

Y aura des écoles pour tout le monde

Que des premières classes, plus de secondes

C’est la fin de l’histoire, le rouge après le noir

 

On aura nos dimanches

On ira voir la mer

Et nos frères de silence

Et la paix sur la terre

Mais si la guerre éclate

Sur nos idées trop belles

Autant crever pour elles

Que ramper sans combattre

 

Y aura des jardins, de l’amour et du pain

On se donnera la main tous les moins que rien

Y aura du soleil sur nos fronts

Et du bonheur plein nos maisons

C’est une nouvelle ère, révolutionnaire

 

Un monde nouveau, tu comprends

Rien ne sera plus jamais comme avant

C’est la fin de l’histoire, le rouge après le noir