Les arbres sont malades d’un champignon jusqu’alors inconnu qui s’installe profondément dans le sol et pourrit les racines. Comme avec les espaces verts de la ville, je suis toujours impressionné par les connaissances des agents, ce matin des agents du service "parcs" de la métropole, qui gère le parc de Parilly et celui de Lacroix-Laval.
Ils nous expliquent qu’en fait, ces arbres sont fragilisés depuis des années par les sécheresses, les canicules, et c’est ce dont profitent les parasites. Pour ces tilleuls, la fragilité est même plus ancienne, car depuis leur plantation il y a 50 ans, les racines ne se sont développés que d’un coté, vers l’extérieur et pas du tout du coté de l’allée... C’est à cause du piétinement des usagers, très nombreux sur cette partie du parc. Cette connaissance et compréhension de la vie de ces arbres est le résultat de plusieurs études, des analyses de sols, des souches, du suivi des arbres... la chute récente d’un de ces arbres n’est donc pas du tout le déclencheur de cette action métropolitaine.
Merci aux services et au vice-président pour la qualité de ces explications. Elles meritent d’être largement partagées pour un débat public sur les moyens nécessaires pour développer la végétation en ville, les arbres notamment qui sont un facteur essentiel de rafraîchissement urbain.
C’est d’ailleurs pourquoi il faut s’interroger sur la gestion de l’eau pour ne pas subir des interdictions d’arrosage mettant en péril les plantations urbaines. Il faut renforcer les moyens du service public des espaces verts !