Cette réunion se tient à la chaufferie après deux réunions tenues sur site dans des visites de sous-station. 4 participants représentant 2 copropriétés des Minguettes (Grande Terre et Grande Terre des Vignes) et un groupe de locataires (de l’OPAC du Rhône), avec la direction du patrimoine de la ville et le représentant de la SECV [1].
Les chiffres des 3 premiers mois de l’année 2009 sont présentés comme d’habitude. Fort heureusement, compte tenu du bas prix du pétrole qui influe sur les indices de prix officiels utilisés pour la facturation, le prix de la chaleur reste bas, autour de 33€ le MWh [2]. En Janvier, la facture est encore plus basse, car la SECV a appliqué la règle dite « d’incitation bois ». [3].
Il faut se rappeller qu’au plus fort de la crise du pétrole début 2008, le prix de la chaleur est monté a plus de 50€ en février, mars.
La discussion porte sur la communication sur le tableau remis aux participants. Ce tableau papier est fait pour expliquer le calcul du prix de la chaleur qui sera utilisé dans les factures émises par la SECV auprès des abonnés du réseau. CEs factures portent sur le prix de la chaleur a la sortie du réseau primaire. [4]
A chaque discussion sur ce tableau, il y a toujours des questions complémentaires qui nécessitent de la part des techniciens présents de fouiller dans leur dossier pour préciser certaines informations. C’est le cas par exemple pour le prix des combustibles utilisés pour produire la chaleur, car le tableau ne montre que les prix vendus selon le contrat. C’est aussi le cas pour le calcul du prix de l’eau chaude, qui dépend bien sûr du prix de la chaleur mais selon une règle particulière… Je demande dans quelle mesure un site internet peut être fait pour donner une vue synthétique ou détaillée selon l’interlocuteur. La société Dalkia a les outils pour produire un tel site, et notamment les données de consommation sur chaque station. Elle le fait d’ailleurs pour la ville de Lyon. Je vais donc demander qu’on étudie cette possibilité.
Bien entendu, la situation de la chaufferie bois est évoquée. De ce point de vue, l’absurde continue…
- L’expert a de nouveau repoussé ses conclusions (expert nommé en référé, c’est à dire en urgence, en avril 2007 !
- La ville a fait demandé par son avocat à l’expert l’autorisation de procéder a la reconstruction des chaudières, car pendant une procédure judiciaire, si la ville fait des modifications de sa propre initiative, elle risque de perdre des droits futurs a indemnité sur les responsablités du non fonctionnement. L’expert n’a pas répondu.
- Et non seulement, la ville a du stopper une des deux chaudières bois qui ne respectait pas les normes anti-pollution, mais le préfet est intervenu pour la chaudière principale (fuel), qui dépasse les normes de rejet, ce qui oblige a de nouveaux investissements, voire a l’arrêt de la consommation de CHV [5]
Tout le monde sait que les réseaux de chaleur sont un outil essentiel d’une réponse solidaire aux défis du droit à l’énergie dans le respect de l’environnement. Rien n’est pire que la multiplication de milliers de chaudières individuelles, notamment au bois, qui rejettent sans aucun filtre les particules. Seul de grosses installations peuvent produire de la chaleur renouvelable dans de bonnes conditions environnementales… Mais il est clair que la ville est bien seule pour défendre les intérêts des Vénissians, et que nous n’avons sans doute plus le choix d’attendre. Il va falloir décider de la reconstruction, malgré les non réponses de la justice…
Un groupe de travail se réunit ce jeudi 23 Avril en Mairie pour préparer une décision qui devrait être présentée au conseil municipal du mois de Mai… A suivre
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