C’est vraiment dommage, car ce qui est le plus remarquable, c’est que jamais sans doute, nous n’avons été aussi prêt d’avoir les outils pour assurer la protection des habitants exposés aux risques. Le travail engagé autour de ces PPRT avance en effet et presque tous les plans pour la dizaine de sites dangereux de l’agglomération sont prêts à être validé pour entrer en application.
La communication publique devrait donc être pédagogique, en jouant la transparence sur les risques, et sur les responsabilités et les actions nécessaires pour réduire les risques, et se protéger de leurs effets.
Car le catastrophisme et l’alarmisme peuvent pousser aux réactions irréfléchies du type, "puisqu’il y a un risque, appliquons le principe de précaution, et supprimons l’activité qui génère le risque, autrement dit, accélérons la désindustrialisation de l’agglomération Lyonnnaise.
La ville de Vénissieux ne s’inscrit pas du tout dans un tel discours, et la grande majorité des acteurs de ces PPRT non plus. Il faut donc faire attention aux outils de communication sur ce sujet. Il faut expliquer précisément les cartes d’expositions aux risques élaborées dans les PPRT, expliquer comment elles ont été construites, et quel est leur résultat. A Vénissieux par exemple, il n’y a que la limite ouest du plateau des Minguettes, derrière le boulevard Lénine, qui est concerné par le PPRT de la vallée de la chimie. IL faut expliquer les plans d’actions, les travaux qui sont demandés aux propriétaires dans certaines zones pour se protéger…
Je pense qu’une réunion publique serait utile au niveau de la ville, pour présenter de manière précise les travaux des PPRT encours qui nous concernent, avec les entreprises concernées, les services spécialisés qui travaillent sur ces PPRT…
Vos commentaires
Suivre les commentaires :
|
