Les élus communistes et parti de gauche se prononcent pour sortir du modèle économique et technique de l’agrochimie et de la politique agricole commune. Nous voulons une agriculture fondée sur la biodiversité des sols et donc qui doit limiter drastiquement tout intrant, dont les pesticides qui mettent en cause justement cette biodiversite.
Cependant, nous sommes convaincus que cela nécessite un vrai travail avec les agriculteurs pour construire leur transition vers une autre agriculture et que cela ne se fera pas par des décisions très médiatiques et pour tout dire, très préélectorales.
D’ailleurs dans les grandes terres, c’est le seul agriculteur bio qui fait débat car son champ est plein d’ambroisie, et qu’il considère que ce n’est pas son affaire.
Il est dommage de ne pas avoir défendu le syndicat intercommunal des grandes terres qui permettaient justement un lien politique de proximité avec les agriculteurs. C’est avec eux que nous avons en 10 ans fait de cet espace une des réussites de la métropole en terme de biodiversité, y compris en discutant concrètement pour la réduction de l’usage des pesticides.
A l’expérience, la réduction des pesticides dépendra donc plus de la place des communes demain dans la métropole, de l’accompagnement des agriculteurs, que de voeux médiatiques.
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