En fin de la séance du conseil de métropole du 11 septembre, avec les autres élus des groupes communistes, parti de gauche et républicains, et du groupe GRAM, nous avons rejoints le rassemblement du collectif migrants qui se tenaient devant la métropole.

Ce collectif dénonce la situation de familles souvent albanaises, qui sont en demande d’asile et ne peuvent donc pas être expulsées, mais qui restent à la rue, avec des enfants, chassés de square en parc... Comme demandeurs d’asile, ils devraient être hébergés dans des centres d’accueil, et tout le monde se rappelle que pour sortir de la honte de la "jungle" de Calais, l’état s’était enfin décidé à créer des centres d’accueil et d’orientations de réfugiés. Ma visite au centre de Vénissieux m’a confirmé que c’était la meilleure solution bien sûr pour les personnes accueillies dignement, mais aussi pour la collectivité et l’état, car cela permet d’organiser aussi le suivi administratif, d’éloigner les trafiquants et mafieux qui tournent toujours autour de la misère humaine, et que cela ne coute pas plus cher que d’organiser une chasse à l’homme qui ne peut aboutir !

Notre groupe interpellera l’état sur ce sujet et demande à la métropole d’agir aussi pour que le préfet prenne ses responsabilités et organiser dans l’urgence l’accueil digne de ces familles. Cela créera de meilleures conditions pour trouver dans chaque cas la bonne solution pérenne.