C’est donc avec un bilan plus que satisfaisant de notre agenda 21 que nous abordons sa redéfinition. Nous avions fin 2014 lancé une évaluation de cet agenda par un prestataire, qui nous a aussi permis de demander la prolongation de la reconnaissance par le ministère. Nous avons ensuite en 2015 lancé un travail important, 6 séances du conseil citoyen du développement humain durable, qui a abouti à un avis qui vous est résumé en annexe de ce rapport, et c’est à partir de ces évaluations que nous vous proposons de travailler à un nouvel agenda 21, qui bien sûr, confortera tout ce que nous avons mis en place en matière d’environnement et d’énergie, et qui prendra en compte la nouvelle version de notre plan climat-énergie, délibéré en Juin.
Mais notre ambition est de mieux prendre en compte les questions économiques et sociales et de mobiliser l’ensemble des acteurs de la ville, notamment les acteurs de l’économie sociale et solidaire.
D’abord parce les contraintes budgétaires ne nous permettront pas de prendre de nouvelles initiatives importantes, mais plus profondément encore, parceque nous savons qu’on ne peut traiter les questions environnementales et énergétiques sans les lier profondément aux questions sociales. Nous voulons élargir la participation citoyenne, et pour cela, on doit innover dans des actions qui partent des urgences sociales en termes d’accès à la consommation, de gestion des déchets, de mobilité, de rapport à la nature et aux espaces verts.
Dans cette diapositive, quelques exemples des actions que nous voulons prendre en compte dans ce nouvel agenda 21, vous en connaissez certaines qui étaient dans notre contrat communal, ou qui ont fait l’objet d’éco-projets ces dernières années, comme le jardinage en ville, ou encore qui font l’objet de politiques métropolitaines comme les recycleries.
Nous travaillons avec un bureau d’étude sur l’état des lieux de l’économie sociale et solidaire à Vénissieux, nous rencontrerons l’ensemble des acteurs, et nous espérons pouvoir organiser une démarche de travail avec la métropole.
Notre ambition est d’aboutir en 2017 à un nouvel agenda 21, qui confortera notre ambition d’une ville humaine et durable, en insistant sur deux nouvelles dimensions, une ville solidaire et citoyenne
Pour finir, je vous invite à parcourir le tableau de suivi des indicateurs,
- avec par exemple en bas de la page 1, la baisse cumulée de consommations d’énergie corrigée des variations saisonnières, qui atteint -19% en 5 ans. Vous connaissez sans doute les objectifs européens des 3x20, qui cherchaient à baisser de 20% les consommations énergétiques en 2020 par rapport à 1990, c’est à dire en 30 ans, nous l’aurons fait en 5 ans, c’est à dire que nous ferons beaucoup plus d’ici 2020…
- page 2, une hausse de la consommation électrique en 2015 qui succède à une baisse continue depuis 2010… d’abord parce-que l’année 2014 était particulièrement douce avec une consommation de chauffage électrique très basse, qui a naturellement remonté en 2015 avec une année plus froide, mais aussi la mise en place de nouvelles chambres froides à la cuisine centrale, le développement des bâtiments scolaires, dont le nouveau restaurant du centre, comme aussi le temps d’occupation des bâtiments scolaires qui augmente.
- page 2, notez le taux d’énergie renouvelable dans nos consommations totales de chauffage qui atteint 29%… là encore, bien au-delà des objectifs des 3x20,et même au-delà des objectifs gouvernementaux
- toujours page 2, le nombre de bâtiments mal classés énergétiquement augmente non pas parce que des bâtiments se sont dégradés, mais parce-que nous avons élargi le classement à de nouveaux bâtiments. Jusqu’en 2014, les DPE étaient obligatoire pour les bâtiments de plus de 1000m2. Nous en avions 13 mal classés sur 41. Nous devons le faire désormais pour les bâtiments de plus de 250m2, et nous avons donc 26 bâtiments mal classés sur 61… Mais en fait, le nombre de bâtiments bien classés est passé de 28 à 35…
- notez une correction concernant le pourcentage de nos investissements qui sont consacrés aux économies d’énergie, il faut corriger le chiffre qui est en fait de 5,5% en forte progression, car il faut prendre en compte aussi la part des dépenses des travaux de maintenance qui ont un effet sur la consommation énergétique, comme le remplacement des ouvrants
- page 3, notez le développement des composteurs de quartier, qui étaient 4 fin 2015 et nous avons encours 3 projets supplémentaires
- en page 7, en lien avec notre délibération sur l’ADAP, le nombre de points noirs d’accessibilité résorbés qui passe de 130 à 152,
- et en page 8, le nombre d’agents formés aux pratiques durables pas très loin des 1000 personnes…
Il y a bien sûr aussi des difficultés, des points de faiblesses sur lesquels nous orienterons nos efforts, mais je vous laisse me questionner… et je remercie une nouvelle fois tous les services qui ont fait ces réussites Vénissianes, avec tout le travail administratif ingrat mais important qui nous permet de suivre ce tableau d’indicateur et de répondre à l’audit Citergie.
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