Voila donc un journaliste qui croit faire de l’investigation mais qui manque tellement de discernement, ou peut-être de courage comme citoyen qu’il préfère tirer sur l’ambulance et ne pas prendre de risque avec les incendiaires.
Il prend bien soin de relayer et de légitimer médiatiquement les accusations délirantes des oppositions locales, sans tenir compte que ce sont justement les forces politiques des gouvernements successifs, de gauche, de droite et du centre qui partagent une terrible responsabilité du mal logement ! Ce sont les incendiaires ! Comme le montre chaque année le rapport de la fondation Abbé Pierre, et encore plus pour celui de 2019, ce ne sont pas les bailleurs qui sont responsables du mal logement, au contraire, ce sont les politiques des gouvernements successifs dont les représentants sont à Vénissieux dans l’opposition !
On peut critiquer la SACOVIV bien sûr, mais elle est comme tous les bailleurs sociaux publics, un outil au service du logement social, avec certainement des insuffisances, mais avec surtout un rôle essentiel de pompier pour tenter d’éteindre le feu du mal logement, et malheureusement, elle ne peut le faire que pour trop peu de demandeurs.
Ce n’est pas propre à la SACOVIV, ni bien sûr aux autres bailleurs sur la ville de Vénissieux, c’est une situation partout dans la métropole et partout en France. Et cette situation s’aggrave. Ainsi en 2018 nous avons une nette baisse des attributions à Vénissieux malgré la hausse des demandes, tout simplement parceque les locataires restent dans leur logement. La Sacoviv est d’ailleurs le seul bailleur dont les attributions augmentent grâce à l’ouverture des 50 logements Adagio, ce qui au passage confirme que pour répondre aux demandes des Vénissians, il faut construire du logement social !
Il fallait assister à la présentation du rapport annuel de la fondation Abbé Pierre qui se tenait vendredi 5 avril à Lyon pour bien comprendre le mal logement. Les chiffres sont terribles, et les témoignages sont poignants, mais il n’y avait que deux élus de la métropole, André Gachet et moi-même, et cela n’a intéressé ni Mr Girard, ni Mr Duraud, ni Mr Ben Khelifa. Au passage, monsieur Ben Khelifa, vous pouvez toujours écrire aux bailleurs pour intercéder en faveur des demandeurs de logement que vous connaissez, ils ont tous la même réponse, la réponse que je fais moi-même aux nombreux demandeurs que je reçois, chaque dossier est étudié le mieux possible, sur des critères définis et partagés entre tous les bailleurs, réunis dans une convention métropolitaine, et cette convention ne prévoit pas, monsieur, que ce soit les élus qui choisissent qui doit avoir et qui ne doit pas avoir un logement. On assiste avec cet article au comble de l’ironie, ce sont les experts du clientélisme qui en accusent les autres. Oui, monsieur Ben Khekifa, et si monsieur Périsse m’entend, qu’il en prenne note, le clientélisme, c’est vous ! Et c’est pourquoi les Vénissians ne veulent pas de vous, car ils savent bien que ce serait le règne des copains et des coquins. Quand au journaliste, je lui laisse la criante contradiction d’un titre racoleur digne de Détective sur des conflits d’intérêts en devant reconnaitre dans le seul exemple de l’article que sur un marché dont un candidat était actionnaire de la SACOVIV, ce candidat a été perdant ! Ce qui compte pour ce journalisme, ce n’est pas la vérité, c’est le poids des mots !
La SACOVIV attend avec sérénité la prochaine visite de l’ANCOLS, l’agence de contrôle du logement social. Les critiques formulées dans le précédent rapport il y a 6 ans ont toutes été prises en compte, la SACOVIV est aujourd’hui connue et appréciée des partenaires, des financeurs, et le rachat du Keops, validé par la préfecture et la caisse des dépôts le démontre. Il ne suffit pas d’un titre racoleur qui n’est là que pour vendre de la ligne pour la déstabiliser.
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