Du 10 janvier au 10 février, vous pouvez donc participer à cette consultation que nous avons voulu simple, sous forme d’un questionnaire accessible en ligne depuis chez vous, sur une tablette ou téléphone mobile, mais aussi depuis les équipements municipaux avec une assistance pour ceux qui sont le moins à l’aise avec les écrans.
Les conseils de quartier sont invités à organiser des permanences pour aider ceux qui le souhaitent à remplir ce questionnaire, et aussi à en discuter si c’est nécessaire pour éclairer certaines questions. Le questionnaire peut ainsi devenir le support d’un débat public ouvert.
Le hasard du calendrier social et politique fait que cette consultation initiée en septembre dernier se déroule dans le contexte du débat national organisé par le gouvernement. Chacun comprendra que les deux démarches sont différentes.
Le débat national porte sur les questions économiques et sociales, et il s’agit de s’adresser au président de la république. La ville met d’ailleurs à disposition des cahiers de revendications et de doléanes intitulés "je vous écris, monsieur le président"
la consultation Vénissiane porte sur la commune, un sujet que le gouvernement n’a pas pris en compte dans le débat national. Elle est faite pour permettre aux Vénissians de s’exprimer sur l’avenir de leur commune, sa place dans la métropole, ses priorités face aux urgences sociales, au développement économique, aux besoins des habitants et aux ressources de la ville...
Cette consultation "ma commune demain, je donne mon avis" nous permettra d’organiser en mars prochain des rencontres publiques qui permettront de partager ces priorités à partir de l’avis exprimé par les Vénissians.
Je vous invite donc à participe très nombreux à cette consultation. Cela vous prendra 10 minutes, même si cela peut être aussi l’occasion de discussions plus longues en familles, entre voisins et amis...
Cela peut nous aider à mieux comprendre ce que doivent devenir nos communes. Acceptons-nous qu’elles se réduisent progressivement à de simples arrondissements de grandes métropoles régionales ? ou à des services administratifs locaux sous contrôle des préfectures, réduites à quelques compétences de proximité sans moyens propres ? Et sinon, quelles doivent être nos priorités dans une vraie collectivité locale qui décide de ses ressources et dépenses ?
Les communes sont une invention de la révolution française. Elles ont une longue histoire faites par les citoyens qui voulaient un lieu de citoyenneté de proximité, où chacun peut être en lien direct avec ses élus. Soyons nombreux à réinventer cette exigence de démocratie locale !