En effet, la protection des espèces et des milieux, de même que la préservation de la biodiversité, ne concernent pas seulement les espaces extérieurs à la ville, comme s’il y avait dans les zones non urbanisées une nature « naturelle » à défendre, et comme si en quelque sorte, le « milieu urbain » était un milieu sans nature, sans espèces et sans biodiversité.
Au contraire, dans un espace naturel agricole comme ce plateau des Grandes terres, c’est l’excellente collaboration entre des agriculteurs qui pratiquent une agriculture raisonnée et tous les acteurs de l’environnement qui fait de cet espace travaillé par l’homme, un espace de biodiversité. De même, nous voulons développer des espaces urbains avec une place nouvelle de la nature, non seulement de la flore dans les espaces verts, mais aussi des espèces animales qui peuvent se développer dans la trame verte et dans les corridors écologiques.
Nous devons donc renforcer les outils d’animation en direction des jardins individuels, collectifs ce qui est l’objet de la délibération suivante, pour des pratiques de jardinage favorisant la biodiversité.
Nous devons aussi renforcer l’observation des espèces en ville, comme le propose le CORA sur le parc de Gerland. Cela nous aidera à faire percevoir l’animalité enville, non seulement par les contraintes des pigeons ou des animaux domestiques, mais aussi avec par exemple la place des abeilles, ou celle des faucons, comme un enjeu essentiel d’une ville verte, c’est-à-dire d’une ville accueillante pour les habitants…
Vos commentaires
Suivre les commentaires :
|
