des petits-enfants aux mobilisations de masse : le jour de clarté ! Enregistrer au format PDF

toutes les chaînes brisées tomberont pour l’éternité !
Mercredi 27 août 2025

Quelques jours loin de Vénissieux avec des petits-enfants pleins de vie, ça occupe ! Et à l’occasion d’un petit voyage, on passe des musiques qu’écoutaient leurs parents il y 30 ans… et cette chanson de Graeme Allwrigth qui leur plait et qui semble faite pour aujourd’hui… Le jour de Clarté.

Bien sûr, le chanteur est un croyant et le jour de clarté est pour lui celui de l’intervention divine, mais quand j’entends « Dans ce monde divisé, Il faut des révoltés, Qui n’auront pas peur de crier », je pense aux mobilisations populaires, à la colère contre une société injuste qui est au cœur de l’engagement communiste. Notre camarade Jean, communiste et prêtre ouvrier le disait mieux que moi.

Alors je vous rappelle et peut-être fait découvrir à certains cette chanson, dans une version où le chanteur est âgé, mais c’est la seule en vidéo… [1]

Après l’annonce de Bayrou et les rumeurs insaisissables du blocage du 10 septembre, on sent bien que la crise sociale et politique en France peut devenir une catastrophe. Une parente âgée, très férue d’actualité, avec toute sa tête, me disait récemment «  c’est une catastrophe, la politique, on n’y comprend plus rien ». Mais qu’est ce qu’une « catastrophe » ?

Ce mot est utilisé en général pour dire un drame, mais il veut dire en fait « coup de théâtre » au sens de « dénouement d’une tragédie ou d’une comédie » . La situation de la France est une tragédie même si beaucoup de nos dirigeants sont de mauvais comédiens. Pouvons-nous espérer un « coup de théâtre » qui soit un dénouement de nos crises ?

Je suis sûr d’une chose, il faut pour cela cesser de nous diviser, d’opposer sans cesse les uns aux autres, les jeunes aux vieux, les urbains aux ruraux, les origines et les modes de vies. C’est mon analyse de l’appel au blocage ce 10 Septembre. S’il doit se passer quelque chose d’utile en cette rentrée, ce serait de retrouver l’unité populaire que nous pouvons connaitre lors de grands évènements comme les jeux olympiques… Alors, toutes les divisions tomberont pour le dénouement…

On ne veut plus parler de toutes vos guerres
Et on n’veut plus parler d’vos champs d’honneur
Et on n’veut plus rester les bras croisés
Comme de pauvres spectateurs
Dans ce monde divisé
Il faut des révoltés
Qui n’auront pas peur de crier
Pour que les affamés
Et tous les opprimés
Entendent tous l’appel
Le cri de liberté
Toutes les chaînes brisées
Tomberont pour l’éternité

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