Cette œuvre vient éclairer un quartier qui fait l’objet de profondes transformations avec la rénovation urbaine, transformation de logements avec quelques démolitions qui permettent de relier le quartier aux Balmes du plateaux, on pourra demain relier la rue Léo Lagrange vers le nord pour rejoindre Einstein ou Blanqui et donc derrière Péri, le théâtre et la maison du peuple… C’est ce qui conduit à la reconfiguration du groupe scolaire Léo Lagrange qui sera agrandi pour accueillir des enfants venant des balmes au nord. Mais aussi 1000 réhabilitations en cours et 800 logements résidentialisés, des chantiers bien visibles actuellement et qui améliorent fortement la qualité de vie des habitants.
Ce n’est pas le premier appel à l’art et la culture dans un tel contexte de rénovation urbaine. Nous multiplions les fresques, parfois en intérieur comme dans les tours Darnaise de GLH, parfois à l’extérieur comme à Monmousseau ou ici avec ERILIA. Cela peut permet à la fois
- de participer à rendre beau les quartiers, l’art étant le moyen d’« augmenter » le projet urbain
- de renforcer le lien social et l’engagement collectif, de valoriser les mémoires
- de mettre en valeur le territoire, son patrimoine, sa population et ses pratiques culturelles existantes
- de participer du changement de regard porté par les habitants sur leur quartier et pour le reste de la ville et de la Métropole.
L’histoire s’invite à Léo Lagrange et cette fresque participe d’un embellissement global que tout le monde remarque.
Le fondement de la politique culturelle de la ville, c’est la dimension populaire, des équipements ouverts à tous qui donnent accès à toutes les cultures, de la Mésopotamie donc au Hip Hop, de toutes les mémoires comme le montre le projet de maison des mémoires en cours de travaux dans le centre ville, une culture particulièrement tournée vers la jeunesse, avec Bizarre, Traction Avant Compagnie et son lien aux arts urbains (initiatrice de la compagnie de danse urbaine Enzo Henchiri…, le rap et slam avec des talents prometteurs…)
Dans tous les quartiers du plateau, les initiatives culturelles se multiplient de Frida Khalo avec sa station de tram et une œuvre d’art qui arrive, à l’ancienne statue de la république des peuples qui sera déplacée dans la nouvelle ZAC entre marché et balmes.
Cette fresque Gilgamesh est un nouvel exemple du dynamisme des partenaires du territoire sur le sujet, merci encore aux financeurs, à Erilia, aux artistes et aux collégiens.
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