Logement

Dès le début des années 2000, la ville avec mon prédécesseur comme adjoint sur l’énergie, Michel Perret, avait lancé une grande initiative pour favoriser les économies d’énergies dans le logement, en répondant à un appel à projet pour une « OPATB », une Opération Programmée d’Amélioration Thermique des Batiments. Cette opération devait concerner toute la ville, avec les logements sociaux, les logements privés, et les activités tertiaires. Ce dispositif expérimental créé par l’ADEME a permis de réaliser les études de préfiguration et pré-opérationnelles rendues en 2008. Mais il a été impossible de poursuivre… peut-être était-ce trop tôt pour convaincre tous les financeurs, l’OPATB ne s’est pas concrétisée…

Le travail a quand même été bénéfique car il a permis à la ville de réaliser son audit énergétique global, qui s’est traduit de 2009 à 2014 par un programme de travaux d’économies d’énergie, de développement des énergies renouvelables (deux chaudières bois dans les écoles par exemple). Et elle a aussi conduit la communauté urbaine a mettre en place le programme dit « d’intérêt général » qui reprend les objectifs de l’OPATB, mais sur un périmètre au sud de la voie ferrée dans la ville, et uniquement pour le logement privé.

J’ai participé le 9 Décembre dernier au Grand Lyon à la séance d’installation de la « conférence intercommunale du logement », structure créée par la loi ALUR pour mieux organiser la gestion du logement social. Cette conférence doit définir la « politique d’attribution » des logements, et doit suivre la mise en œuvre d’un « plan partenarial de gestion de la demande », plan que la métropole doit proposer, plan qui s’ajoute à la « convention intercommunale d’équilibre territorial », qui définit les objectifs de mixité sociale, sans compter le plan partenarial de l’hébergement des personnes en difficulté dont j’ai oublié le titre exact…

A vrai dire, beaucoup de structures, de plans, de documents, de procédures… dont il est difficile de dire aujourd’hui comment ils vont se concrétiser pour les demandeurs, et ce qu’ils vont vraiment changer.

Mais le message principal de la loi et des services de l’état et de la métropole est clair… il faut tout gérer au niveau intercommunal, donc pour nous, au niveau métropolitain. Dans les ministères, les communes ne sont pas en odeur de sainteté, et la proximité n’est pas considérée comme une qualité, encore moins, l’autonomie communale et la légitimité politique des élus de terrain…

Ce lundi 19 octobre 2015, je suis prévenu a 18h20 par une habitante de Max Barel d’une coupure d’électricité qui concerne plusieurs bâtiments de la SACOVIV. Elle me dit très en colère qu’une équipe d’intervention d’EDF annoncée n’arrive toujours pas. Je me rends sur place en prévenant le (...)

19 octobre 2015 - 3,5 millions de personnes sont jugées mal logées par la Fondation Abbé Pierre. 610 000 n’ont pas de domicile personnel, 85 000 vivent dans une habitation de fortune toute l’année. Article extrait du Centre d’observation de la société. 3,5 millions de personnes sont mal (...)

Ce lundi 19 octobre 2015, je suis prévenu a 18h20 par une habitante de Max Barel d’une coupure d’électricité qui concerne plusieurs bâtiments de la SACOVIV. Elle me dit très en colère qu’une équipe d’intervention d’EDF annoncée n’arrive toujours pas.

Ces deux rapports concernant la SACOVIV sont l’occasion de confirmer à l’ensemble des Vénissians, que la société de logement de la ville de Vénissieux est sorti d’une crise de direction qui a fait la une des médias, qu’elle est au travail dans son objectif de contribuer à assurer le droit à un logement de qualité accessible. Cette situation nous confirme aussi que les campagnes menées contre notre regrettée Evelyne Ebersviller, étaient mensongères, populistes, car la SACOVIV se révèle solide, elle n’a jamais été en péril comme le montre les chiffres qui vous sont donnés ce soir, même si elle fait face, comme tous les bailleurs sociaux, aux défis du logement social dans une société inégale

La rénovation urbaine et le contrat de ville dessinent un cadre structurant pour la politique de logement de notre ville, les quartiers concernés représentant 41 % des Vénissians. Le PNRU fixe des objectifs de 1000 logements détruits pour 2000 construits et 4000 rénovés. Le contrat de ville (...)

J’ai participé comme président de la SACOVIV à ces deux jours de congrès qui m’ont été utiles aussi comme adjoint au logement. J’ai rencontré de nombreux acteurs Lyonnais du mouvement HLM. Malheureusement peu d’élus, à vrai dire, je n’en ai croisé aucun ! Mais ce congrès est immense, je n’ai pas vu tout le monde… Merci à Thierry Beaudoux, le directeur général de la SACOVIV, qui est dans ce mouvement comme un poisson dans l’eau tant ses expériences passées le font connaitre beaucoup de monde.

J’ai pu échanger une nouvelle fois avec des acteurs clés du financement, dont bien sûr la caisse des dépôts… Rencontre utile donc pour la SACOVIV…

Mais deux jours utiles aussi pour les débats en ateliers, qui m’ont permis de mieux connaitre les préoccupations des acteurs du logement social dans toute la France, avec des points communs nombreux sur deux sujets clés du quotidien des Vénissians, la qualité de service et la gestion des demandes… et des sujets qui font débat, ailleurs comme dans la métropole de Lyon !

J’ai participé pour la deuxième fois au congrès national de l’Union Sociale de l’Habitat, association qui réunit tous les offices de logements sociaux, de diverses formes (offices, entreprises, coopératives…). Dans ce genre de grande rencontre nationale de professionnels et dirigeants, je m’attends plutôt à être en décalage devant ce qui me semble être un outil consensuel de mise en œuvre de politiques publiques. Pourtant j’ai été surpris par le ton direct de la résolution adoptée qui s’adresse sans fard au gouvernement. constatant les mesures qui privent le logement social de moyens et alertant le gouvernement pour défendre l’aide à la pierre, l’APL, une nouvelle politique des loyers…

Ce mercredi 16 Septembre, je participais à la conférence intercommunale du logement qui se tenait à la métropole. L’ordre du jour a été bousculé pour aborder la question des réfugiés syriens, et le maire m’a demandé de la représenter.

Je suis intervenu pour confirmer ce que Michèle Picard avait dit publiquement : la ville de Vénissieux est prête à travailler avec la métropole pour un accueil digne, dans un cadre organisé par l’état, finançant l’hébergement avec une association spécialisée.. Il faut savoir que l’hébergement d’urgence et l’accueil des demandeurs d’asile est la dernière compétence « sociale » de l’état qui n’a pas été transférée aux collectivités locales…

Mais je ne pouvais pas ne rien dire sur la guerre qui est la cause de la fuite de ces « migrants ». J’ai donc dit en introduction « je ne peux que rappeler la terrible responsabilité de la France dans le drame que vit le peuple syrien, avec une politique étrangère irresponsable ». Le préfet présent n’a pas apprécié, mais on ne peut accepter de se taire dans cette situation terrible. Si j’avais eu le temps, voila ce que j’aurais dit plus complètement.

Revenir en haut