Interventions

Après deux incendies de véhicules dans la nuit du 21 au 22 décembre, et après avoir rencontré plusieurs locataires concernés, j’ai écrit à tous les locataires de cette résidence du Monery en pleine réhabilitation.

Ce mercredi 11 juillet se tenait à la métropole la conférence intercommunale du logement, devant valider le projet de « plan partenarial de gestion de la demande et d’information des demandeurs », ou PPGDID, un plan qui doit organiser le travail de tous les acteurs du logement social pour mieux informer et aider les demandeurs… plan qui sera délibéré par la métropole après avis des communes, et théoriquement sur avis de cette conférence intercommunale.

Cette conférence est donc supposée traduire le partenariat des acteurs du logement. Elle est coprésidée par le préfet et le vice-président de la métropole Michel Le Faou, et associe les communes, les bailleurs, les associations… Elle avait été mise en place en décembre 2015, et avait une première fois discuté des orientations en décembre 2017…

Je suis intervenu sur plusieurs aspects dans cette conférence, autant sur le fonds que sur des points précis des présentations.

Au final, le vice-président Le Faou a considéré que la CIL donnait un avis positif, bien que peu d’acteurs se soit en fait exprimés. J’ai précisé que je m’abstenais pour prendre le temps de découvrir un dossier de 67 pages avec le maire, suivi par le maire de Marcilly signifiant très poliment son étonnement devant une décision bien rapide sur un dossier découvert en séance… avant que le maire de Champagne ne s’interroge sur la place des communes dans cette démarche…

On parle souvent des restructurations industrielles, moins souvent des restructurations… universitaires. Pourtant, ce qui se passe ces dernières année à l’université est aussi important et violent que ce qui se passe dans l’économie. Les lois bouleversent l’organisation de la recherche et de l’enseignement supérieur et mettent en cause toujours plus fortement l’égalité d’accès à l’université.

Ce qui est le plus surprenant, c’est que même ce qui marche à priori le mieux, ces grandes écoles renommées qui recrutent de très bons élèves pour en faire des cadres supérieurs qui trouvent sans difficulté de l’emploi en France ou pour une part à l’étranger, sont elles aussi dans le collimateur de ces restructurations…

C’est le cas de l’école ou je travaille, l’INSA de Lyon, toujours dans les premières places des classement mais qui risque de disparaitre et d’être remplacé par une simple « marque » dans le mastodonte que deviendrait l’université de Lyon-St-Etienne…

Voici donc quelques notes de lectures que j’ai préparé pour une assemblée générale des personnels de l’INSA.

Pour que ce nouveau quartier du Puisoz soit une réussite, pour Vénissieux comme pour l’agglomération, il faut inventer une nouvelle forme commerciale tirant toutes les leçons de ce Champ du Pont qui montre ce qu’il ne faut pas faire, sur un lieu qui est fortement desservi par les transports en commun, et il faut aussi en faire un lien entre le Moulin à Vent et le centre de Vénissieux, autrement dit entre Lyon et sa banlieue Sud. Ce projet doit aider à « urbaniser », à « humaniser » cette fracture urbaine du boulevard Laurent Bonnevay.

Ce 20 janvier se tenait la première séance du comité syndical du SIGERLY, le syndicat intercommunal de l’électricité et du gaz de la région de Lyon, syndicat que la réforme de la métropole devait faire disparaître, et que les communes ont majoritairement défendu jusqu’à trouver un accord avec la métropole, profitant du fait que plusieurs communes membre du syndicat n’étaient pas dans le périmètre de la métropole, et a vrai dire aussi, que la métropole avait déja fort à faire avec l’intégration du département et n’était de toute façon pas prête… J’avais souligné lors du dernier comité syndical dans l’ancienne formule que peut-être cette situation pouvait conduire à une innovation institutionnelle

J’avoue que la première séance dans les nouveaux statuts a plutôt aggravé les inquiétudes sur le style de la métropole s’installant dans le syndicat…

Comme des millions de Français, regardant la fin du match, j’ai découvert stupéfait l’horreur de ce qui n’est plus un attentat, mais bien un acte de guerre, et même un crime de guerre, car dans la guerre, la tuerie de civils est un crime. Comme des millions de Français, j’ai cherché à avoir des nouvelles de mes proches habitant en Ile de France, et passé une partie de la nuit à suivre les informations qui décrivaient une véritable tuerie.

Le SIGERLY a fêté avec éclat ses 80 ans.. et il continue [1] ! Et même mieux, il est le symbole d’un choix pragmatique de la métropole du Grand Lyon qui pourrait constituer une innovation dans la manière de mettre en œuvre la loi MAPTAM de création des métropoles.

Pour ceux qui ont défendu la place des communes dans les débats sur les réformes institutionnelles et les actes successifs de la « décentralisation », c’est une bonne nouvelle qui peut aider à défendre une idée simple. Les communes et leurs syndicats intercommunaux ont de l’avenir !

J’ai représenté Michèle Picard avec Sandrine Perrier à l a présentation du « PDU », le plan de déplacement urbain qui doit être délibéré au printemps prochain par la métropole. Cette réunion concernait toutes les communes à l’Est du périphérique, de St-Fons à Vaulx, et allant jusqu’à la communauté des communes de l’Est Lyonnais…

J’ai été surpris devant le manque d’ambition des présentations, qui étaient notamment totalement muettes sur la place du train… comme sur les objectifs de réduction ou pas de la circulation automobile sur le périphérique…

D’ou cette contribution, déposée sur le site du SYTRAL… n’hésitez pas, la concertation publique est en cours et vous avez la parole !

Le comité syndical du SIGERLY, syndicat intercommunal de l’énergie de la région de Lyon, qui regroupe presque toutes les communes de la métropole, plus une dizaine d’autres en dehors, s’est réunit pour modifier ses statuts afin de prendre en compte la création de la métropole.

En effet, la loi a transféré à la métropole les compétences des communes qui étaient déléguées à ce syndicat, sauf l’enfouissement des réseaux, qui reste communal, donc au syndicat intercommunal, et l’éclairage public, compétence optionnelle qui ne concerne pas toutes les communes. A Vénissieux, c’est la commune qui assure et continuera à assurer l’éclairage public.

Résultat, la métropole remplace les communes dans le syndicat pour les compétences concession électricité et gaz, et réseau de chaleur, et il fallait adapter les statuts et décider de la représentation de la métropole dans le syndicat.

Chaque commune avait auparavant 2 représentants titulaires et 2 suppléants. Les statuts proposés conserve un représentant par commune pour les compétences qui ne sont pas métropolitaines, et… 40 représentants de la métropole, donc moins que de communes, mais qui auront chacun 4 voix !

Je suis bien sûr intervenu à ce comité syndical avec deux propositions…

L’enquête publique pour l’aménagement, enfin, du quartier du Puisoz est encours. Après le succès de la présentation publique le 3 septembre dernier, de nombreux habitants se sont exprimés dans le cahier de consultation. Comme l’a dit Michèle Picard lors de sa conférence de presse de rentrée, « ne me dites pas que tout est plié »… C’est un projet de 10 ans qui s’engage et de nombreuses discussions feront évoluer le projet. C’est notamment le cas de la question cruciale des circulations et des voiries nécessaires.

C’est sur ce sujet que j’ai apporté ma contribution à cette enquête publique. Il y a beaucoup d’autres aspects (énergie, stationnement, espaces publics, équipements publics…) mais nous aurons d’autres occasions d’y revenir.

Le SIGERLY est un syndicat intercommunal auquel adhère la ville de Vénissieux et qui gère les concessions de réseaux électriques et de gaz sur 56 villes du département, principalement du Grand Lyon,mais sans la ville de Lyon.

Il propose de plus des compétences optionnelles d’enfouissement et de maitrise de l’énergie, auquel la ville participe, et d’éclairage public auquel nous ne participons pas.

Cette forme de syndicat intercommunal est un outil de coopération efficace et respectueux des communes, quelques soient leurs orientations politiques. Le président avait été élu à l’unanimité, et il était donc important de favoriser une représentation de la diversité des communes, selon leur taille, leur situation géographique et leur couleur politique.

C’est pourquoi j’ai présenté ma candidature à partir du troisième poste de vice-président, après avoir soutenu les deux premiers candidats, représentant l’un la continuité de l’équipe sortante, l’autre une commune hors du Grand Lyon. J’ai obtenu 16 voix parmi 8 candidats sur 100 votants, sachant qu’il y avait 3 élus PCF/FdG et 12 élus de gauche au total, dont deux étaient eux-aussi candidats. Cela montre qu’il était possible dans ce contexte intercommunal, d’avoir cette représentation équilibrée. Je me suis retiré à partir du quatrième poste pour le candidat de gauche le mieux placé qui n’a cependant pas été élu. La droite, bien entendu majoritaire puisque l’assemblée est composée de deux élus par communes quelque soit leur taille, n’a pas permis une pluralité politique, obtenant les 5 vice-présidents.

Cela dit, l’important sera l’attitude de chacun dans les discussions sur l’avenir du syndicat dans la métropole. Chacun pourra alors juger aux actes…et aux votes !

Une rencontre qui était attendue par de nombreux maires constatant que les difficultés de fonctionnement de la nouvelle organisation de la collecte des déchets mise en œuvre le 22 Octobre 2012, ne se réglaient pas et qu’au contraire, la période des fêtes avait marqué une dégradation de la qualité du service public dans certaines villes.

Je représentait Michèle Picard à cette réunion avec une trentaine de villes présentes, témoignant des difficultés rencontrées, à l’exception notable de Tassin et St-Genis Laval, dont les élus présents ont souligné la réussite, totale dans le cas de Tassin, du changement et la qualité des relations avec les services du Grand Lyon.

Ce qui est surprenant, c’est que ces deux villes sont dans le périmètre de la direction « ColSud » qui est devenue en fait « Sud-Ouest », alors que d’autres communes de la même division, notamment Corbas et Solaize, ont exprimé par leur maire une insatisfaction très forte… voire très très forte. Guy Barral, maire de Solaize considére que la non résolution de problèmes de collecte au bout de trois mois n’est pas acceptable pour le service public, et Jean-Claude Talbot, maire de Corbas, évoquait une situation catastrophique, et une mauvaise relation avec les services du Grand Lyon plus que surprenante.

Merci de votre invitation pour cette réunion de travail de votre comité qui précèdera une visite d’une chaufferie biomasse qui a fait couler beaucoup d’encres… et qui est aujourd’hui, vous vous en rendrez compte cet après-midi, une installation aux technologies récentes, performantes d’un point de vue environnemental et participant à plein à la mixité de production d’un réseau de chaleur de Vénissieux qui dessert plus de 10000 foyers à très grande majorité très populaires. Il faut savoir que plus de 32% des Vénissians vivent sous le seuil de pauvreté, et sans doute plus de 40% sur le périmètre du réseau de chaleur.

Au nom du maire de Vénissieux, Michèle Picard, je souhaite vous dire quelque mot sur cette chaufferie bois et souligner quelques questions politiques sur les réseaux de chaleur et le bois-énergie, notamment dans le contexte du Grand Lyon.

La délibération sur la gestion de l’eau du Grand Lyon a fait couler beaucoup d’encre, à vrai dire, beaucoup plus dans le petit monde médiatique et militant que chez les usagers de l’eau… Les diverses réunions publiques organisées dans l’agglomération ont réunis quelques centaines de personnes au total, et le rassemblement organisé par beaucoup de syndicats et partis politiques de gauche une centaine de personnes, 150 selon les plus optimistes, au Grand Lyon ce Lundi 12 Novembre.

Pour une fois sur ce blog, un article qui ne concerne pas la ville de Vénissieux, mais ma situation d’enseignant-chercheur. Les universités, comme tous les services publics sont restructurées de plus en plus violemment dans un processus de réduction des dépenses publiques, de privatisation accélérée, d’inégalités croissantes entre les gagnants et les perdants de la concurrence…

Ce texte a été mis en forme après une intervention en assemblée générale de mon établissement.

Lors du comité syndical du 12 Octobre dernier du SIGERLY [1], plusieurs délibérations concernaient les relations du syndicat, donc des communes avec les acteurs du marché de l’électricité, dont ERDF, structure issue de l’ancien service public EDF qui est en charge de la distribution d’électricité.

Ce syndicat est principalement financé par une redevance d’occupation de l’espace public que paient les gestionnaires de réseaux installés sous les voiries. Ce principe qui reconnait que les communes, responsables de l’espace public, doivent être dédommagés de son occupation par un tiers est très ancien, et a historiquement permis aux communes de financer par exemple des travaux d’enfouissements, c’est à dire de permettre une bonne insertion des réseaux dans le cadre de vie.

Intervention au conseil syndical du SIGERLY sur la position du syndicat concernant le schéma départemental de compétences intercommunales.

La discussion a conduit en séance à modifier la délibération présentée pour exprimer un avis négatif sur la proposition du préfet.

la ville de Vénissieux est en train de finaliser son « plan climat territorial », un outil qui sera basé sur le plan d’action « Vénissieux 2030, humaine et durable ». Ces plans climats sont obligatoires pour les villes de plus de 50 000 habitants et représentent la politique de la ville pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Nous réalisons ce travail dans le cadre du plan climat du Grand Lyon et avec l’aide de l’ALE [1] qui m’a invité pour une rencontre sur la mobilisation des citoyens pour le plan climat.

Rencontre très intéressante avec des témoignages sur l’action « Familles à Énergie Positive » qui a mobilisé 700 familles de Rhône-Alpes qui ont expérimenté des règles de vie pour réduire la consommation énergétique, sans faire aucun travaux, mais simplement en faisant attention… Résultat surprenant puisqu’au bout d’un an, ils ont réduit leur consommation de 17%… ce qui représentait en moyenne une économie de 250€…

Nous avons eu aussi une présentation d’une association nouvellement implantée dans la région, les « compagnons bâtisseurs », qui agissent pour les familles les plus en difficulté dans des logements insalubres pour les aider à remettre en état leur lieu de vie. Un petit film montrait comment ces actions étaient menés en associant les habitants pour en faire réellement des « co-producteurs » des travaux de leur maison.

Il y a eu d’autres témoignages plus institutionnels, du Grand Lyon sur l’expérience du conseil de développement, d’un bailleur social de l’Isère évoquant ses « forums de locataires pour le développement durable »

C’est dans la table ronde concluant cette rencontre que j’ai pris la parole pour évoquer l’expérience Vénissiane de la mobilisation citoyenne.

Je n’avais pas écrit de texte, mais je l’ai fait après coup…

L’Agence Lyonnais de l’Energie organise régulièrement dans l’année des visites de terrain sur une installation exemplaire ou remarquable concernant les économies d’énergie, les énergies renouvelables…

Ce jeudi 16 Décembre, c’est à Vénissieux, à propos du plan de sauvegarde de la copropriété Grande Terre des Vignes, qui devrait faire passer l’immeuble d’une consommation de 240kwh/m2/an à presque la moitié, à peu près 125 kwh/m2/an

Le conseil de quartier Jean Moulin Henri Wallon a été très intéressant à partir de plusieurs questions sur la tranquillité et le rôle de la police. Les interventions d’un brigadier de police, du maire ou de la conseillère générale ont permis d’éclairer l’enjeu :

  • le brigadier insistait sur le rôle des citoyens, constatant que les Vénissians font moins appel au 17 que les habitants des autres villes
  • le maire montrait la recherche d’efficacité entre police nationale et municipale et rappelait la responsabilité de l’état et la nécessité de vraie moyens qui sont en réduction malgré tous les discours.
  • la conseillère générale rappelait que ce sont bien ce que la police appelle de « petites missions » qui font les difficultés du quotidien pour les habitants et que cela correspondait à la nécessité d’une vraie police de proximité

Le syndicat intercommunal du plateau des Grandes Terres, qui réunit les communes de Corbas, Feyzin et Vénissieux autour de cet espace naturel et agricole aux portes des villes, a depuis deux ans élaborer une « charte d’objectif » en partenariat avec la communauté urbaine.

Cette charte été signée ce 15 Avril par la présidente du syndicat, Mme Pomares, adjointe au maire de Feyzin, et le vice-président du Grand Lyon chargé des espaces naturels et agricoles péri-urbain, Mr Assi.

Je représentais Michèle Picard à cet évènement, occasion de rappeler l’attachement de Vénissieux à cet espace et aussi les inquiétudes et les souhaits de la ville pour son avenir…

Le SIGERLy est un syndicat intercommunal qui regroupe 56 communes, principalement du Grand Lyon (mais pas la ville de Lyon) pour gérer les enjeux des réseaux de gaz et d’électricité, et notamment les relations avec EDF-GDF, et donc depuis la dérégulation,avec tous les intervenants des réseaux énergétiques.

Il a étendu progressivement ses compétences à la maitrise de l’énergie et peut aider les villes dans des projets de photovoltaïques, d’économies d’énergies…

Je représente la ville au Comité Syndical et je fais partie du Bureau du Syndicat.

Jusqu’en décembre 2014, c’était Conseil de communauté du Grand Lyon

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