Interventions

Le SIGERLY est un syndicat intercommunal auquel adhère la ville de Vénissieux et qui gère les concessions de réseaux électriques et de gaz sur 56 villes du département, principalement du Grand Lyon,mais sans la ville de Lyon.

Il propose de plus des compétences optionnelles d’enfouissement et de maitrise de l’énergie, auquel la ville participe, et d’éclairage public auquel nous ne participons pas.

Cette forme de syndicat intercommunal est un outil de coopération efficace et respectueux des communes, quelques soient leurs orientations politiques. Le président avait été élu à l’unanimité, et il était donc important de favoriser une représentation de la diversité des communes, selon leur taille, leur situation géographique et leur couleur politique.

C’est pourquoi j’ai présenté ma candidature à partir du troisième poste de vice-président, après avoir soutenu les deux premiers candidats, représentant l’un la continuité de l’équipe sortante, l’autre une commune hors du Grand Lyon. J’ai obtenu 16 voix parmi 8 candidats sur 100 votants, sachant qu’il y avait 3 élus PCF/FdG et 12 élus de gauche au total, dont deux étaient eux-aussi candidats. Cela montre qu’il était possible dans ce contexte intercommunal, d’avoir cette représentation équilibrée. Je me suis retiré à partir du quatrième poste pour le candidat de gauche le mieux placé qui n’a cependant pas été élu. La droite, bien entendu majoritaire puisque l’assemblée est composée de deux élus par communes quelque soit leur taille, n’a pas permis une pluralité politique, obtenant les 5 vice-présidents.

Cela dit, l’important sera l’attitude de chacun dans les discussions sur l’avenir du syndicat dans la métropole. Chacun pourra alors juger aux actes…et aux votes !

Une rencontre qui était attendue par de nombreux maires constatant que les difficultés de fonctionnement de la nouvelle organisation de la collecte des déchets mise en œuvre le 22 Octobre 2012, ne se réglaient pas et qu’au contraire, la période des fêtes avait marqué une dégradation de la qualité du service public dans certaines villes.

Je représentait Michèle Picard à cette réunion avec une trentaine de villes présentes, témoignant des difficultés rencontrées, à l’exception notable de Tassin et St-Genis Laval, dont les élus présents ont souligné la réussite, totale dans le cas de Tassin, du changement et la qualité des relations avec les services du Grand Lyon.

Ce qui est surprenant, c’est que ces deux villes sont dans le périmètre de la direction « ColSud » qui est devenue en fait « Sud-Ouest », alors que d’autres communes de la même division, notamment Corbas et Solaize, ont exprimé par leur maire une insatisfaction très forte… voire très très forte. Guy Barral, maire de Solaize considére que la non résolution de problèmes de collecte au bout de trois mois n’est pas acceptable pour le service public, et Jean-Claude Talbot, maire de Corbas, évoquait une situation catastrophique, et une mauvaise relation avec les services du Grand Lyon plus que surprenante.

Merci de votre invitation pour cette réunion de travail de votre comité qui précèdera une visite d’une chaufferie biomasse qui a fait couler beaucoup d’encres… et qui est aujourd’hui, vous vous en rendrez compte cet après-midi, une installation aux technologies récentes, performantes d’un point de vue environnemental et participant à plein à la mixité de production d’un réseau de chaleur de Vénissieux qui dessert plus de 10000 foyers à très grande majorité très populaires. Il faut savoir que plus de 32% des Vénissians vivent sous le seuil de pauvreté, et sans doute plus de 40% sur le périmètre du réseau de chaleur.

Au nom du maire de Vénissieux, Michèle Picard, je souhaite vous dire quelque mot sur cette chaufferie bois et souligner quelques questions politiques sur les réseaux de chaleur et le bois-énergie, notamment dans le contexte du Grand Lyon.

La délibération sur la gestion de l’eau du Grand Lyon a fait couler beaucoup d’encre, à vrai dire, beaucoup plus dans le petit monde médiatique et militant que chez les usagers de l’eau… Les diverses réunions publiques organisées dans l’agglomération ont réunis quelques centaines de personnes au total, et le rassemblement organisé par beaucoup de syndicats et partis politiques de gauche une centaine de personnes, 150 selon les plus optimistes, au Grand Lyon ce Lundi 12 Novembre.

Pour une fois sur ce blog, un article qui ne concerne pas la ville de Vénissieux, mais ma situation d’enseignant-chercheur. Les universités, comme tous les services publics sont restructurées de plus en plus violemment dans un processus de réduction des dépenses publiques, de privatisation accélérée, d’inégalités croissantes entre les gagnants et les perdants de la concurrence…

Ce texte a été mis en forme après une intervention en assemblée générale de mon établissement.

Lors du comité syndical du 12 Octobre dernier du SIGERLY [1], plusieurs délibérations concernaient les relations du syndicat, donc des communes avec les acteurs du marché de l’électricité, dont ERDF, structure issue de l’ancien service public EDF qui est en charge de la distribution d’électricité.

Ce syndicat est principalement financé par une redevance d’occupation de l’espace public que paient les gestionnaires de réseaux installés sous les voiries. Ce principe qui reconnait que les communes, responsables de l’espace public, doivent être dédommagés de son occupation par un tiers est très ancien, et a historiquement permis aux communes de financer par exemple des travaux d’enfouissements, c’est à dire de permettre une bonne insertion des réseaux dans le cadre de vie.

Intervention au conseil syndical du SIGERLY sur la position du syndicat concernant le schéma départemental de compétences intercommunales.

La discussion a conduit en séance à modifier la délibération présentée pour exprimer un avis négatif sur la proposition du préfet.

la ville de Vénissieux est en train de finaliser son « plan climat territorial », un outil qui sera basé sur le plan d’action « Vénissieux 2030, humaine et durable ». Ces plans climats sont obligatoires pour les villes de plus de 50 000 habitants et représentent la politique de la ville pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Nous réalisons ce travail dans le cadre du plan climat du Grand Lyon et avec l’aide de l’ALE [1] qui m’a invité pour une rencontre sur la mobilisation des citoyens pour le plan climat.

Rencontre très intéressante avec des témoignages sur l’action « Familles à Énergie Positive » qui a mobilisé 700 familles de Rhône-Alpes qui ont expérimenté des règles de vie pour réduire la consommation énergétique, sans faire aucun travaux, mais simplement en faisant attention… Résultat surprenant puisqu’au bout d’un an, ils ont réduit leur consommation de 17%… ce qui représentait en moyenne une économie de 250€…

Nous avons eu aussi une présentation d’une association nouvellement implantée dans la région, les « compagnons bâtisseurs », qui agissent pour les familles les plus en difficulté dans des logements insalubres pour les aider à remettre en état leur lieu de vie. Un petit film montrait comment ces actions étaient menés en associant les habitants pour en faire réellement des « co-producteurs » des travaux de leur maison.

Il y a eu d’autres témoignages plus institutionnels, du Grand Lyon sur l’expérience du conseil de développement, d’un bailleur social de l’Isère évoquant ses « forums de locataires pour le développement durable »

C’est dans la table ronde concluant cette rencontre que j’ai pris la parole pour évoquer l’expérience Vénissiane de la mobilisation citoyenne.

Je n’avais pas écrit de texte, mais je l’ai fait après coup…

L’Agence Lyonnais de l’Energie organise régulièrement dans l’année des visites de terrain sur une installation exemplaire ou remarquable concernant les économies d’énergie, les énergies renouvelables…

Ce jeudi 16 Décembre, c’est à Vénissieux, à propos du plan de sauvegarde de la copropriété Grande Terre des Vignes, qui devrait faire passer l’immeuble d’une consommation de 240kwh/m2/an à presque la moitié, à peu près 125 kwh/m2/an

Le conseil de quartier Jean Moulin Henri Wallon a été très intéressant à partir de plusieurs questions sur la tranquillité et le rôle de la police. Les interventions d’un brigadier de police, du maire ou de la conseillère générale ont permis d’éclairer l’enjeu :

  • le brigadier insistait sur le rôle des citoyens, constatant que les Vénissians font moins appel au 17 que les habitants des autres villes
  • le maire montrait la recherche d’efficacité entre police nationale et municipale et rappelait la responsabilité de l’état et la nécessité de vraie moyens qui sont en réduction malgré tous les discours.
  • la conseillère générale rappelait que ce sont bien ce que la police appelle de « petites missions » qui font les difficultés du quotidien pour les habitants et que cela correspondait à la nécessité d’une vraie police de proximité

Jusqu’en décembre 2014, c’était Conseil de communauté du Grand Lyon

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