François Hollande a organisé sa campagne et ses premiers pas de président à l’opposé de cette excitation médiatique permanente qu’avait instauré le partant. Il se présente comme un homme "normal", appelant à l’unité, la tranquillité, la justice...
Mais on sait que l’époque est dangereuse et bouleversée par des crises qui se succèdent, une mondialisation organisant la concurrence jusqu’à la guerre, une planète abimée et un changement climatique qui menace...
Personne ne sait de quoi demain sera fait. Comme beaucoup de communistes, je retiens de notre histoire que le capitalisme est prêt à tout pour maintenir sa domination, jusqu’à la guerre. Les "plans d’ajustement structurels" imposés pendant des décennies par le FMI et la banque mondiale aux pays du Sud s’appliquent désormais en Europe. Les grecs qui retirent leur épargne des banques ne font plus aucune confiance en leur état. Les belges n’ont pas eu de gouvernement pendant plus d’un an. Le gouvernent italien a été changé sur décision de Bruxelles... La démocratie est malade !
Mais notre peuple et notre pays ont de la ressource, de grandes forces économiques, sociales, scientifiques, culturelles ! Depuis 1789, pas un siècle sans moment fort où le peuple ne trouve le chemin de son intervention politique au plus haut niveau, même dans les pires difficultés de l’occupation et de la guerre. Nous devons être réaliste, mais nous n’avons aucune raison de baisser les bras !
C’est pourquoi il est essentiel de consolider nos points d’appuis, nos outils de solidarité, d’information, nos capacités de résistance, de refus et aussi de projets, de construction.
Comme l’a dit Henri Thivillier au nom du groupe des élus communistes et apparentés du conseil municipal :
C’est dans les villes les plus populaires que François Hollande a recueilli ses forces les plus importantes et c’est à elles qu’il doit son élection à la tête du pays.
Les Français ne doivent pas se laisser voler cette victoire, ne pas la laisser détourner des objectifs de changement par les énarques, les élites et les professionnels de la politique, par les puissances de l’argent et du capital comme en 1983 ou en 2005.
(...)
Il ne faut pas attendre comme en 1981 ou en 1997 les lendemains qui chantent, il faut s’organiser pour construire un vrai changement de société partout, dans les entreprises, dans les quartiers, et jusqu’à l’assemblée nationale. Il faut agir nombreux pour que la gauche agisse vite pour les salaires, les pensions, les allocations, l’emploi, l’école, le logement social...Les élus communistes de Vénissieux appellent les Vénissianes et Vénissians à confirmer leur vote du 6 mai 2012 en élisant Michèle Picard, candidate du Parti Communiste français, avec le Front de Gauche comme députée de la XIVéme circonscription du Rhône.
Je ne peux donc après ce changement à la tête du pays que reprendre ce que j’écrivais en début d’année
Avec Michèle Picard, nous avons un point de repère, solide par cette histoire communiste, par le soutien des centaines de militants, syndicalistes, associations qui s’est construit au fil des rencontres et des actions de l’ancienne responsable politique de St-Fons-Feyzin, de la député suppléante d’André Gerin, comme de madame le maire de Vénissieux. Et tant pis pour ceux qui rêvent comme le MEDEF d’un pays sans communistes, sans militants de combats et de résistances, et tant pis pour les éternels candidats aux places, la 14eme circonscription a les moyens de résister avec la candidature de Michèle Picard.
Je vous appelle donc à soutenir sa candidature, à rejoindre son comité de soutien, à participer aux nombreuses initiatives qui se tiennent dans les 3 semaines qui nous restent.