Vie politique

La vie politique française n’est pas un long fleuve tranquille… et d’élections en manifestations, notre peuple bouscule tout… Les élections sont devenues une telle foire médiatique incompréhensible, occasion de toutes les manipulations, rumeurs, affaires, provocations, que personne n’en attend un vrai changement politique. De plus en plus de citoyens se disent qu’il faut protester, manifester, occuper, bloquer… malgré les risques des violences et des récupérations…

Le sondage présenté à la presse par Michèle Picard le 19 octobre vient à point nommé après la rencontre publique du 25 septembre présentant un bilan intermédiaire de l’équipe municipale, et pendant les assemblées générales des conseils de quartier. Il est plein d’enseignements pour toute l’équipe municipale, pour tous les adjoints. Il doit aider à orienter les actions pour relever avec les Vénissians le véritable défi posé aux communes par l’austérité sans fin, les inégalités sociales toujours plus fortes, et la métropolisation qui éloigne toujours plus les décisions des habitants et transforme progressivement les maires en fusibles de l’action publique, puisque ce sont en gros les seuls qu’on peut rencontrer pour exprimer son mécontentement, même sur des sujets qui relèvent de la métropole, de la région, ou de l’état…

Gérard Collomb a donc eu gain de cause face à Emmanuel Macron… et André Gerin a bien raison de souligner que son départ précipité confirme le désamour des français à l’égard du gouvernement… Gérard Collomb se rend compte que comme ministre, il prend de plus en plus de risques, et que pendant (...)

Avec ce voeu, nous touchons du doigt l’impasse de notre démocratie défaillante, la confusion idéologique qui fait que tout et son contraire peut être défendu, pourvu que la communication médiatique y trouve son intérêt…

La démission de Nicolas Hulot a créé une réelle émotion chez beaucoup de nos concitoyens, qui pensaient, à tort ou à raison, que son départ traduisait un échec de ce qu’il représentait de promesse pour l’environnement, et sans doute aussi la vie politique.

Des milliers de personnes ont manifesté pour dire leur inquiétude devant un changement climatique qui s’emballe, mais dans une grande confusion sur les réponses nécessaires. Faut-il continuer dans l’esprit de la loi pour la transition énergétique et la croissance verte ? ou faut-il le réinterroger ? La question sous-jacente de nombreux manifestants est celle du système économique. Comment peut-on le transformer ? par la régulation ? la réglementation ? Les lobbys privés ne sont-ils pas de toute façon toujours les plus forts ?

La journée mondiale d’action pour le climat ce 8 septembre pourrait être l’occasion de tirer les leçons d’un constat dérangeant mais pourtant bien réel. Tous les discours politiques sur le climat n’ont pas empêché que les émissions mondiales de gaz à effet de serre sont reparties à la hausse, en France aussi en 2017. Pourtant il y a 3 ans à la COP21 de Paris, les dirigeants du monde se congratulaient en annonçant un nouvel objectif de limitation de la hausse de température à 1,5°C, Laurent Fabius pleurait de joie devant le succès de « sa » COP21…

La plupart des climatologues soulignaient déjà que la COP21 ne se concluait que sur des promesses et aucun engagement, que la suite des accords de Kyoto n’étaient toujours pas signée par les états, et que l’objectif de 1,5°C était totalement irréaliste… Ils avaient raison. Les émissions mondiales sont en nette hausse avec un nouveau record en 2017 et on craint aujourd’hui plutôt que le réchauffement ne dépasse au final les 4°C !

Yves Blein cherche désespérément comment se faire remarquer dans une ville qu’il connait mal… Et comme le maire de Vénissieux avec le président de la métropole vient de participer à « la première pierre » [1] de l’immense chantier du futur « Grand Parilly » au Puisoz, un des chantiers majeur de la dynamique Vénissiane, il tente de décrier le projet avec une formule choc « il prédit le pire » !

L’annonce de la création d’un campus industriel sur le site de Bosch Vénissieux lors d’une conférence de presse du président de la métropole a étonné les Vénissians, contents d’une bonne nouvelle économique pour leur ville si souvent stigmatisée, comme tous ceux qui s’intéressent à l’industrie. Cela dit, les premiers concernés, les salariés qui travaillent encore sur ce site, ne savaient rien et ont du interpeller le groupe Bosch. Ils sont restés dubitatifs, ayant vu tellement de restructurations sur un site qui est passé en quelques années de 1000 emplois à moins de 100… Ils ne croient pas au père Noel en matière d’emploi !

J’ai participé avec les autres élus communsites, parti de gauche et du GRAM au rassemblement organisé par le collectif migrants de Lyon devant la métropole de Lyon ce 18 septembre pendant le conseil.

Nous avons présenté et diffusé la déclaration du groupe qui a été très apprécié par les citoyens qui viennent interpeller leurs élus.

Un article du Monde a mis le feu aux poudres, le gouvernement pourrait remettre en cause la gestion des seuils SRU [1], ces 25% de logement sociaux que toutes les communes de plus de 3500 habitants doivent avoir d’ici 2025… Bien sûr, les déclarations rassurantes se multiplient « rien n’est décidé », « c’est simplement une consultation exploratoire »… On a l’habitude des gouvernements qui font des coups d’essais pour tester l’opinion publique en laissant fuiter des annonces pour adapter ensuite leur décision au niveau de réaction constaté.

En tout cas, le gouvernement reconnait que le sujet est ouvert, et on sait que l’ancien président de la métropole devenu un ministre qui compte, Gérard Collomb, a une opinion très négative sur ce seuil SRU. Il avait d’ailleurs fait comme président de la métropole un beau cadeau aux communes de l’Ouest Lyonnais qui ne le respecte pas en décidant d’une « mutualisation » de ce seuil avec la ville de Lyon, ce qui présentait un double avantage, concentrer les financements sur la construction à Lyon et laisser tranquille des maires qui ne veulent pas trop de logement sociaux à l’ouest…

Après 4 dimanches bien occupés à organiser le bureau de vote Jean Moulin, concluant deux campagnes électorales prenantes, il est utile de faire un bilan… En résumé, la démocratie est bien malade, les quartiers populaires en sont le plus fort symptôme, et la recomposition des noms et les changements de tête n’y changent rien… La campagne présidentielle a commencé avec les « affaires » de candidats qui justifiaient ce que certains appellent le « dégagisme », le gouvernement commence à peine qu’il faut encore « dégager » deux ministres potentiellement mis en cause… Et le gouvernement commencera par finir la loi travail que le gouvernement précédent avait entamé sans pouvoir aller au bout des demandes du patronat…

Le « dégagisme », la « recomposition », ne sont toujours et encore que la même musique médiatique du tout change pour que rien ne change… Dans notre circonscription, le député a changé d’étiquette politique, mais il est le même pour voter les mêmes lois, mise en cause du droit du travail, mondialisation, réduction des services publics…

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