Conseil Municipal

Cette délibération prend acte des dernières actions de la ville dans le cadre de la gestion déléguée par la métropole du réseau de chaleur depuis le 1 janvier 2015. Nous aurions pu cloturer dès cette date le budget annexe qui avait été créé pour la délégation de service public de la ville, mais nous l’avons conservé le temps de la convention à la demande de la métropole.

Ces deux délibérations sont une nouvelle fois l’occasion d’éclairer les discours politiques sur le logement social et derrière, sur le projet de ville de certains et les contradictions du discours de la « mixité sociale ». Le terme est ambigu, mixité, qui peut être contre ? Pourtant, ce sont (...)

Mr Girard est tellement caricatural en général, que le vote du voeu présenté par la droite au conseil peut surprendre. Quelques minutes avant, il avait une nouvelle fois tenté de dénigrer et diaboliser une équipe municipale qui serait loin des Vénissians, inefficace, menteuse, idéologique. Il s’était servi de la panne du chauffage à Max Barel comme il se sert de tout accident ou incident pour accuser le maire et son équipe, sans jamais se préoccuper de ce qui a été fait par les services, sans jamais d’ailleurs vérifier les rumeurs qu’il peut entendre de quelques uns, sans jamais échanger avec ceux qui travaillent les dossiers pour avoir un avis technique…et sans jamais regarder ce qui se passe ailleurs qu’à la SACOVIV, comme si les locataires de Alliade ou LMH ne le concernait pas…

A vrai dire, le voeu qu’il a présenté au nom de la droite n’était pas le sien, mais une démarche des élus de droite de l’agglomération, notamment de l’Est, ce qui en faisait de manière inhabituelle à Vénissieux un texte non polémique… Résultat, avec quelques amendements, il a été voté largement à l’exception des verts, qui ont considéré qu’il ne fallait pas s’inquiéter du report des flux sur l’Est de l’agglomération, et que le plus important était de réduire la facilité d’usage de la voiture…

Dans ce contexte, après l’intervention de Michèle Picard qui avait rappelé la position des élus communistes, parti de gauche et républicains de la métropole, je suis réintervenu pour défendre l’urgence de changer de braquet pour les enjeux de transport à l’Est de l’agglomération…

Nous devons donc nous résoudre à cette dissolution qui nous a été imposée, alors que presque 30 000 personnes avaient bénéficié de ce magnifique espace naturel en 2016. Certains nous ont dit que c’était la logique de la nouvelle organisation territoriale, que les syndicats intercommunaux (...)

Nous avions bien eu raison de souligner il y a deux mois lors du débat d’orientation, la crise politique que nous vivons et qui rend toute prévision plus qu’incertaine. Non seulement, comme je l’avais dit, exit Sarkozy, Juppé et Le Pen père, mais exit aussi Valls et tout successeur du gouvernement, et les affaires continuent de pourrir la candidature d’un Fillon que la droite présentait comme le père la vertu, mais aussi celle de Le Pen fille, lestée de ses emplois fictifs à l’assemblée européenne. Tout fout l’camp !

Ce débat d’orientation budgétaire confirme l’écart entre la situation politique locale, une équipe stable qui maintient le service public malgré l’austérité qui nous est imposée, et la crise économique et sociale qui devient au plan national de plus en plus une crise politique et (...)

Cette délibération pourrait être votée à l’unanimité, tant elle correspond à l ’intérêt général, à l’intérêt de la ville, à moins que cette vie politique médiatisée ne conduise encore les amis politiques de Mr Bouygues à dénoncer un bétonnage qui est pourtant le contraire de notre politique, et aux amis de Mr Collomb de faire croire qu’on pourrait faire du logement social sans le dire à la métropole [1]… De notre coté, nous travaillons en direction des promoteurs et de la métropole pour maitriser un développement équilibré de notre ville.

En effet, ces deux délibérations correspondent à l’engagement de la ville dont nous discutons dans le PLU-H d’assurer une maitrise du développement immobilier en assurant la diversification des statuts, des formes et des styles de logement dans le respect des quartiers et de leur histoire.

Le projet de la rue Victor Hugo s’inscrit dans l’alignement de la rue et de ses hauteurs, préserve le cœur d’ilot en maison et impose une part significative de pleine terre, autrement dit permet de contribuer à notre ambition d’une ville verte. Le projet Charréard reprend un batiment existant en bord de rue, qui était un R+2 sur rez de chaussée et devient un R+2 avec attique, autrement dit, une sorte de maison sur le toit.

Ces deux projets contribuent ainsi à la diversification de l’offre de logement sur la ville, en permettant des réalisations de petite taille en accession libre, dans le respect de nos objectifs urbains de respect des quartiers.

Ce rapport annuel est cette année l’occasion aussi de vous proposer de valider la relance de notre démarche agenda 21, et de vous résumer le résultat du travail d’évaluation de l’agenda 21 validé en 2011.

Je vous présenterai ce rapport avec un diaporama qui permet de mieux illustrer les éléments principaux, mais comme chaque année, vous avez une longue liste d’indicateurs qui sont suivis depuis 2010 et pour lesquels vous pouvez voire ce qui progresse comme les difficultés, et bien entendu, pour lequel vous pouvez demander des explications plus détaillées. Il n’est évidement pas possible d’évoquer chacun des 100 indicateurs, mais je fournirai toutes les explications nécessaires sur demande. Permettez-moi de commencer d’abord par un bilan marqué par ce qu’on peut appeler les réussites Vénissianes. J’aimerai pouvoir associer tout le monde, car nous pourrions par exemple être unanimement fier de notre 4e fleur, mais je sais bien que certains chercheront toujours comment dénigrer. Peu importe, ce qui compte, ce sont les Vénissians.

Donc, oui, nous avons obtenu en 2015 le trophée du réseau de chaleur, et je vous livre un secret, nous aurons d’autres récompenses pour ce réseau. Nous avons ensuite fêté la 4e fleur de la ville. Il n’y avait jusqu’en 2015 que deux petites villes du Rhône, St-Loup dans le beaujolais et Communay, et la ville d’Ecully qui n’est pas vraiment dans la même typologie urbaine que nous, et nous avons rejoint ce club très fermé en même temps que la ville de Caluire. D’ailleurs, nous avons pris le temps de féliciter le maire de Caluire au conseil de métropole…

Et cela continue avec le label Cit’ergie, un label européen qui récompense les politiques climat-énergie des collectivités. Nous avons participé avec les villes de Lyon, Rillieux et la métropole à ce projet avec un énorme travail technique et administratif contrôlé par un auditeur habilité à délivrer ce label. Il sera remis officiellement aux assises de l’énergie à Bordeaux fin janvier, nous rejoindrons alors le club des 34 villes labellisées. Une caractéristique de notre candidature était sa transversalité avec de très nombreux services et élus associés, comme le montre cette photo de la réunion finale avec l’auditeur, et aussi la coordination avec la métropole qui a elle obtenue le label au printemps.

Comme vous le voyez sur ce tableau, le référentiel Citergie et ses 79 points étudiés, qui se regroupent en 5 catégories, contient beaucoup de sujets qui sont en partie, ou même très largement, de compétences métropolitaines, mais ce qui est noté, c’est bien la contribution de la ville à la réussite des actions métropolitaines, comme par exemple, la sensibilisation à la mobilité active, ou à la maitrise des consommations d’énergies.

Enfin, permettez-moi de mettre en exergue une action particulière engagée depuis 2 ans et dont nous avons eu les premiers résultats en 2015, l’action « smart electric » en partenariat avec EDF. Bon, encore un anglicisme, dont on ne sait pas trop s’il faut le traduire par électricité intelligente ou maligne, mais en tout cas, un travail très précis sur les consommations électriques de la médiathèque, éclairage, aération, équipements informatiques, climatisation… en étudiant comment les piloter au plus juste pour assurer le meilleur confort possible aux agents et usagers avec les plus faibles consommations possibles. Au total, nous sommes sur une baisse de 38% des consommations dont 20% déja réalisée, qui représente près de 300 MWh électrique et 40K€ de gains potentiels sur des actions qui ne demandent pas de gros investissements.

Ce compte administratif 2015 et le budget supplémentaire 2016 sont révélateurs de la bonne gestion de la ville, appuyée sur une forte expérience de la majorité municipale avec tous les agents pour faire vivre un service public de proximité utile à tous les Vénissians, une forte expérience aussi de résistance avec les Vénissians contre toutes les politiques publiques d’austérité, conduite par la droite ou par la gauche gouvernementale . Dans ce contexte, le débat est aussi révélateur des comportements politiques de chacun, entre ceux qui sont guidés par l’intérêt général quelques soient les sensibilités politiques, et ceux pour qui la politique justifie tout, pourvu qu’il permette d’exister dans le microcosme médiatique.

Cette délibération est l’occasion pour moi de présenter avec plaisir une société que certains avaient voué au pire. Je présente ce rapport au nom des 8 administrateurs de la ville dont je remercie la participation au conseil d’administration comme à la commission d’attribution des logements. Ce rapport confirme ce que je vous disais l’an dernier, la SACOVIV est non seulement sortie de la crise de direction qui l’a affaiblie, mais elle est en bonne santé sociale et financière.

C’est important d’autant plus que ses locataires eux subissent de plein fouet l’effet de la crise économique et sociale, et qu’ils ont donc le plus grand besoin d’un bailleur solide au service de la mission que la ville lui a donné : contribuer au droit à un logement accessible de qualité.

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