Energies

J’ai eu l’occasion ce 28 février [1] de visiter le chantier de réhabilitation de la résidence des marronniers du bailleur social ICF [2], au centre de Vénissieux.

C’est encore en chantier, mais la visite est très intéressante… C’est un investissement crucial pour l’adaptation au changement climatique et la réduction des consommations énergétiques. C’est aussi un enjeu de confort et de qualité de vie des habitants. Ce projet est particulier car il ne reproduit pas la technique d’isolation par l’extérieur qu’on a vu dans presque toutes les réhabilitations ailleurs, et une grande importance a été donné à la relation avec les habitants….

C’est reparti en 2024. Les communes prévoit des factures d’électricité et de gaz qui explosent. Si le gouvernement parle de "reprendre la main sur les prix de l’électricité", et si on entend parler d’un accord avec l’Allemagne pour ne plus piller le nucléaire français, on entend aussi la guerre médiatique sur les prix entre EDF et le gouvernement, et à la fin, personne ne sait encore quel sera le prix de l’électricité en 2024 pour les particuliers, sauf que tout le monde parle de hausse…

Mais les communes qui n’ont plus droit depuis des années aux tarifs régulés doivent se fournir sur les marchés et dans l’agglomération lyonnaise, la plupart le font ensemble dans un groupement d’achat piloté par le SIGERLY, le syndicat intercommunal de l’électricité et du gaz. Et on connait les prix pour 2024… en très forte hausse !

C’est pourquoi le SIGERLy et les 66 communes de son territoire demandent à l’Etat le maintien du « bouclier tarifaire » et du dispositif « filet de sécurité » pour les collectivités dans une lettre ouverte signée par tous les maires, dont Michèle Picard

La pression médiatique pour rendre les usagers responsables de la crise de l’énergie bat des records. Des journaux télévisés aux divertissements, des déclarations gouvernementales aux décisions de collectivités locales en passant par les publicités des acteurs de l’énergie, chaque habitant est soumis à une pression gigantesque pour accepter un mot clé « sobriété » et le traduire uniquement en geste individuel ou locaux pour réduire sa consommation. Il faut chauffer moins, éclairer moins, se déplacer moins… Presque rien n’est fait pour dire qu’il faut chauffer mieux, éclairer mieux, se déplacer mieux du point de vue de la consommation énergétique.

Près de quarante personnes venues d’un peu partout, de l’agglomération mais aussi d’autres département, ont participé à la visite organisée par SOLIHA de Vénissieux à la découverte de l’expérience du « PIG Energie », programme d’intérêt général piloté par la métropole et la ville avec l’aide de l’état [1] pour accompagner les propriétaires privés modestes à des travaux de rénovation énergétique.

La visite s’est concentrée sur les copropriétés du plateau qui ont ou vont bénéficier de ce programme, du nouveau Monchaud à Grandes Terres, en passant par Concorde, les caravelles, ou Pyramide… Elle s’est poursuivi avec des exemples de maisons individuelles et constituait la partie pratique d’une journée de « rencontre contre la précarité énergétique et l’habitat indigne » à Lyon à laquelle je ne pouvais participer

C’était l’occasion de présenter la ville, autant pour l’histoire des minguettes que pour l’histoire de l’énergie à Vénissieux !

J’ai participé ce 8 juillet à une rencontre intéressante sur Ecorenov, la politique d’éco-rénovation portée par la métropole de Lyon, introduite par les deux vice-président Renaud Payre et Philippe Guelpa-Bonaro. Ecorenov a aidé des actions d’isolation pour près de 20 000 logements depuis 2016. L’ambition est forte pour accélérer sur les années prochaines, avec une délibération de 21 M€ du conseil de métropole ce 28 juin. Mais la démarche est rendue plus difficile par la hausse des prix de matériaux et donc des coûts de travaux que les copropriétaires ou bailleurs doivent financer alors que la hausse des coûts de l’énergie annule les baisses de charges espérées… Il faut ajouter les difficultés des entreprises à assurer une forte hausse de leur charge de travail….

Deux tables rondes étaient organisées sur la précarité énergétique et sur la situation du parc social avec des témoignages d’acteurs de la métropole, services métropolitains, associations comme l’ALEC ou SOLIHA, ou du bailleur EMH.

Le bilan est contradictoire. Car après de très bon chiffres en 2019, on est très loin des objectifs depuis et après le trou noir de l’année 2020 marquée par le confinement, l’année 2021 reste à un niveau beaucoup trop bas.

Il faudrait donc accélérer fortement au moment même où la crise de l’énergie rend les projets plus nécessaires mais aussi plus difficiles. C’est pourtant essentiel pour faire reculer une précarité énergétique qui s’envole, avec des milliers d’habitants qui ne pourront pas payer leur chauffage l’hiver prochain.

C’était le sujet de cette rencontre…

La rencontre ce 8 juillet sur Ecorenov, la politique d’éco-rénovation portée par la métropole de Lyon a été introduite par les deux vice-président Renaud Payre et Philippe Guelpa-Bonaro. Cette politique qui a déjà bénéficié à près de 20 000 logements depuis 2016 est importante et la métropole vient de décider de la renforcer avec l’ambition d’accélérer sur les années prochaines. Mais la démarche est rendue plus difficile par la hausse des prix de matériaux et donc des coûts de travaux que les copropriétaires ou bailleurs doivent financer alors que la hausse des coûts de l’énergie annule les baisses de charges espérées… Il faut ajouter les difficultés des entreprises à assurer une forte hausse de leur charge de travail….

Plusieurs intervenants, dont les deux vice-présidents, ont considéré qu’il ne fallait pas parler de « crise de l’énergie », car on n’allait pas en sortir et que la hausse des prix serait durable. En quelque sorte, la hausse des prix de l’énergie serait un phénomène naturel,une « transition » liée aux contraintes physiques sur les ressources énergétiques et il faudrait donc s’y adapter.

Je crois que c’est une erreur profonde. Au contraire, la « crise de l’énergie » est le résultat de choix politiques au niveau mondial comme au niveau national, et il est urgent de mettre en cause ces choix politiques pour sortir de cette crise énergétique.

C’est urgent pour le climat ! Ces choix politiques conduisent l’europe à cette aberration totale, la relance du charbon allemand pour pouvoir fermer les trois dernières centrales nucléaires en se passant du gaz russe !

ENEDIS, le service public de la distribution d’électricité, organisait avec le syndicat intercommunal de l’électricité de la région de Lyon (SIGERLY) des visites de chantier ce mercredi 9 février.

Deux visites intéressantes comme toujours avec de nombreux maires invités par l’association des maires. J’ai représenté Michèle Picard pour la visite à Vénissieux, avant de poursuivre à Corbas avec le maire, Alain Viollet, pour la visite de la plus grande ombrière sur parking de photovoltaïque

Le chantier Vénissian était un chantier expérimental désigné comme « bas-carbone »…

ENEDIS, le service public de la distribution d’électricité, organisait avec le syndicat intercommunal de l’électricité de la région de Lyon (SIGERLY) des visites de chantier ce mercredi 9 février.

Deux visites intéressantes comme toujours avec de nombreux maires invités par l’association des maires. J’ai représenté Michèle Picard pour la visite à Vénissieux, et poursuivi à Corbas avec le maire, Alain Viollet, pour la visite de la plus grande ombrière sur parking de photovoltaïque…

Tout le monde en parle, la hausse des prix de l’énergie nous bouscule, autant les particuliers avec notamment les carburants, que les collectivités avec le gaz ou l’électricité…

Je conseille la lecture de cet article précis, notamment si vous avez entendu des médias parler d’un « incident à la centrale du triscastin » et lu des réactions du type « vous voyez bien que la sécurité n’existe pas dans le nucléaire ». Cet article explique précisément comment évaluer l’importance de cette fuite d’eau radioactive, en la comparant avec la radioactivité naturelle ou celle utilisée dans la santé. L’« incident du tricastin » représente l’équivalent d’un gros rocher de granit sur lequel on se promène, et 20 fois moins qu’un scanner médical…

Et dans le cas d’une centrale nucléaire, les moindres incidents sont connus, publiés, contrôlés… alors qu’il y a des centaines de sites industriels privés à risque dont personne ne parle jamais…

Tant que les médias accepteront de reprendre de telles fausses nouvelles jouant sur des réflexes de peurs, il n’y a pas de démocratie réelle possible, ou plutôt, la démocratie ne repose que sur notre propre effort pour connaitre les faits par nous-mêmes.

pam

Merci au journaliste d’Expressions qui a parfaitement repris ce que je lui ai dit avec une écriture plus courte et lisible que moi ! Je me permets de le reprendre sur mon blog.

Un communiqué d’une association que je soutiens, très utile pour comprendre l’échec de la « transition énergétique » telle qu’elle est conduite par tous les gouvernements successifs en France et telle qu’elle est présentée de manière dominante dans les médias.

La hausse du prix de l’électricité est un non sens absolu. Elle monte en gros parceque l’Allemagne fabrique son électricité avec du gaz dont le prix flambe. Mais nous n’importons pas beaucoup ! Notre prix de production en France ne dépend pas du gaz ! Le tarif réglementé de l’électricité n’a aucune raison d’augmenter en France, si ce n’est pour sauver les opérateurs privés qui sont les seuls gagnants de la « transition énergétique ».

Les Français ont eu raison de dire NON au référendum sur l’UE en 2005 et la trahison des gouvernements qui ont accepté les traités européens nous coûte cher ! Les communistes mènent la bataille contre les hausses de tarifs de l’énergie et pour la renationalisation de EDF-GDF, je vous invite à signer leur pétition.

pam

La médiathèque de Vénissieux est connu mondialement pour ses qualités architecturales et urbaines, et beaucoup de Vénissians ont pu à la fois profiter des livres, musiques et films qu’elle propose, de ses nombreuses rencontres et découvertes, mais aussi de la beauté de sa façade jouant avec les reflets du ciel et des arbres..

Mais ceux qui la gèrent savent depuis des années qu’elle est un défi… énergétique, une enveloppe entièrement transparente difficile donc à isoler et… à refroidir. Bien sûr, le verre est traité pour limiter l’entrée de chaleur, mais sa climatisation est une installation couteuse en électricité, qui s’ajoute à la gestion de l’air, de l’éclairage, de l’informatique… Bref, une grosse consommation et facture d’électricité.

J’ai participé ce samedi 13 février à la première journée des états généraux de l’énergie organisée nationalement par le PCF. Une journée très riche avec des militants de tous les secteurs de l’énergie, de EDF et Engie aux industries amont et notamment du groupe General Electric, en passant pas des laboratoires de recherche. Fabien Roussel, député et secrétaire national du PCF a ouvert la journée en affirmant le choix du service public face l’urgence climatique et Sébastien Jumel, député PCF, l’a conclu notamment sur le mix électrique avec nucléaire nécessaire pour lier selon sa formule « luttes des classes et fonte des glaces »…

Un des responsables national de l’excellente revue progressistes, Amar Bellal, a fait une intervention remarquée en début de journée avec notamment une vidéo et une diapositive que je crois utile de faire connaitre, et qui me conduit à remettre à jour mon article sur la transition énergétique allemande qui sert à certains de modèles alors qu’elle est au contraire l’exemple pour la France de ce qu’il ne faut pas faire…

Certaines énergies sont dites renouvelables parce que leur énergie primaire est naturellement disponible et se renouvelle constamment, même si elles sont disponibles le plus souvent de manière intermittente.

Cependant, ces énergies renouvelables par leur source, nécessitent des installations consommant des matériaux, notamment béton et acier, qui eux consomment des ressources naturelles et ne sont donc pas renouvelables. C’est important parce que l’industrie sidérurgique et la fabrication de ciment, consomment beaucoup de matières premières et de plus, produisent beaucoup du CO2 !

Le « bon sens » fera dire à beaucoup de personnes que les énormes centrale nucléaires nécessitent beaucoup plus de bétons et d’aciers que les installations d’énergies renouvelables. Ce bon sens est tout simplement faux. Voici une comparaison entre éolien et nucléaire.

Cet article du blogueur scientifique bien connu Sylvestre Huet est utile à tous ceux qui veulent comprendre comment organiser un mix électrique ayant l’ambition d’un haut niveau de service public assurant un droit à l’énergie partout.

Le débat public aborde rarement les questions d’équilibre du réseau, de qualité de service public, et quand les médias annoncent des records de production d’énergie renouvelable sans préciser qu’elle est très inégale entre le jour et la nuit, selon le temps et donc qu’elle n’assure aucune continuité du service public, ils créent l’illusion qu’on est sur la voie de la transition énergétique, alors qu’en fait, c’est le gaz qui se développe pour assurer cette continuité. En France, le résultat est à terme une augmentation des émissions carbonées de l’électricité, l’inverse de ce qu’on dit vouloir faire.

On sait que la France a du redémarrer des centrales au charbon en septembre, et Sylvestre Huet nous apprend que le réseau européen a été proche de la rupture poussant les opérateurs à couper de gros consommateurs industriels en urgence… L’alerte de RTE annonçant des coupures possibles cet hiver doit donc être prise avec sérieux…

Quand on parle d’investissement dans des productions électriques, il faut systématiquement poser la question de leur contribution à la continuité et la qualité du service public de l’électricité.

Cet article du site transitions énergies est intéressant. Il montre le succès d’un très grand barrage pour sa production électrique tout en rappelant le coût social et environnemental de sa construction. De fait, aucune activité humaine n’est totalement « verte ». Dès qu’on l’analyse sur tout son cycle de vie, on constate qu’il y a des impacts, positifs et négatifs, et que la décision politique est toujours un équilibre entre les deux… C’est vrai des énergies renouvelables électriques, dont l’hydro-électricité.

L’électricité hydraulique est la première énergie renouvelable, dans le monde comme en France. Mais la privatisation engagée par l’Union Européenne bloque tout projet en France. Certains disent même qu’il n’y a plus de projets possibles, en tout cas, plus de grands projets. Pourtant, les barrages sont aussi des outils de gestion des crues et la France a connu de nombreuses inondations majeures…

On se rappelle des inondations de 2018 dans la région parisienne, la ligne C du RER coupée, l’autoroute A6 et la N118 transformées en rivières, près de 700 personnes évacuées… L’établissement public seine-grand lacs sensibilise aux prochaines inondations qui pourraient toucher un million de personnes et plus de 600 000 emplois… Il gère 4 grands barrages en amont de Paris, mais ces barrages ne peuvent traiter que les crues de moins d’un mètre, sachant que la grande crue de 1910 dépassait 5 Mètres !

Donc, est-il possible de réaliser de nouveaux grands barrages sur les versants amont de la Seine, de la Marne, de l’Yonne… pour protéger la région parisienne d’une crue millénaire qui serait plus violente qu’un confinement strict ?

Bien sûr, cela voudrait dire inonder des villages, des zones naturelles, peut-être de petites villes. L’impact social et environnemental serait énorme. Mais le gain en terme d’électricité renouvelable et en terme de sécurité face aux inondations de toute la région parisienne serait aussi énorme ! Notre démocratie est-elle capable de peser une telle décision entre des impacts négatifs pour certains, et des impacts positifs pour beaucoup d’autres ?

Bertrand Cassoret est maître de conférences à l’université d’Artois, auteur du livre « Transition énergétique : ces vérités qui dérangent ! ». Son étude du scénario "Negawatt" est très utile dans le débat public. Elle donne plus de rigueur et de précisions à la critique de ce scénario que j’avais publié après en avoir vu une présentation aux assises de l’énergie de Bordeaux en 2017.

Le scénario negawatt, souvent promu par les écologistes a inspiré les scénarios devenus officiels de l’état, comme le scénario 100% ENR de l’ADEME. Il repose sur une très forte baisse des consommations énergétiques. Mais ce qu’on dit peu souvent, c’est que pour une grande part, cette baisse repose sur la baisse… de nos activités. Pour pouvoir se passer de nucléaire tout en se passant de charbon et de gaz, il faut drastiquement réduire nos déplacements, moins manger, moins se chauffer, moins s’éclairer…

C’est un véritable choix de société, qui a sa légitimité, mais qui doit être présenté comme tel dans le débat public, ce qui suppose d’ouvrir aussi le choix sur d’autres alternatives, qui reposent sur une réduction plus rapide et moins coûteuse des énergies fossiles, en s’appuyant sur la chaleur biomasse, mais aussi sur l’électricité, sur une électricité non carbonée, et donc sur le nucléaire.

Merci à Bertrand Cassoret de cette étude précise du scénario negawatt qui aide à comprendre ce qu’on nous présente comme une « sobriété » salutaire, mais qui ressemble beaucoup à une austérité violente contre tous… sauf contre les riches bien sûr !

La métropole de Lyon organise en ce moment une consultation publique pour préparer un « PROGRAMME LOCAL DE PREVENTION DES DECHETS MENAGERS ET ASSIMILES ». Ce programme s’inscrit dans le premier objectif du « plan d’action stratégique de la gestion des déchets 2007-2017 », qui concernait les actions « sur le gisement ». En une décennie, ce plan d’action a permis la réduction de -7% des ordures ménagères et assimilées par habitant, soit plus de 22 kg/hab.

L’objectif est d’élaborer un nouveau programme correspondant aux objectifs de la loi LTECV

  • réduire de 10 % les déchets ménagers (2020) ;
  • réduire de 50 % les déchets admis en installations de stockage (2025) ;
  • porter à 65 % les tonnages orientés vers le recyclage ou la valorisation organique (2025) ;
  • recycler 70 % des déchets du BTP (2020).

J’ai participé le 5 juillet au comité des usagers du réseau de chaleur de Vénissieux, organisé par la métropole de Lyon [1] en mairie de Venissieux. La date n’a pas été très propice à la participation et ce sera un vrai sujet pour l’avenir, comment mieux associer les usagers à la vie du réseau ?

Une belle initiative ce mardi 6 février à la médiathèque, le matin avec une présentation de la médiathèque et du projet « Smart electric Lyon » qui a permis d’améliorer le confort d’usage et de réduire fortement les consommations électriques, et des ateliers qui ont réunis des dizaines d’usagers et 170 enfants des écoles de Vénissieux, et même une classe de lycée de Villeurbanne invitée par un enseignant du lycée Marcel Sembat…

La rencontre commencait par une visite qui faisait découvrir, y compris à certains élus, l’histoire remarquable de la médiathèque, prix mondial d’architecture de Dominique Perraud, qui a repris des éléments de la Bibilothèque Nationale de France, et qui innovait dans les années 90 pour sortir d’une architecture « imposante » et rechercher une architecture qui fait disparaitre les murs, ce que chacun pouvait remarquer pendant la visite, lors d’un moment de soleil, en admirant la ville et les arbres qui se reflètent dans une paroi pourtant translucide et qui joue d’une transition douce entre le dehors et le dedans du batiment…

Une réussite architecturale et aussi culturelle et sociale, car les Vénissians, et notamment les jeunes, se sont appropriés cette médiathèque qui contient un « péristyle », sorte de couloir intérieur qui en fait le tour et dont le forum, aligné sur le tram et l’avenue Marcel Houel est devenu un lieu de rendez-vous…

Mais le responsable de la médiathèque qui assurait la présentation, Stéphan Martinez, utilisait à quelques reprises le mot « électricité » pour introduire le sujet du jour, évoquant la nécessité d’un éclairage intérieur permanent, et les luminaires très particuliers eux-aussi repris de la BNF… Cela préparait une transition facile avec l’action conduite par la ville dans le cadre Smart Electric de EDF….

Ce lundi 23 octobre se tenait en mairie la rencontre de lancement du concours Famille à Energie Positive spécial réseau de chaleur. Une dizaine d’habitants des deux copropriétés qui ont été retenues pour ce défi, avec quelques délégués et élus des quartiers concernés…

Une ambiance amicale et festive animée par l’ALEC qui après la présentation de la démarche a proposé quelques quizz et mimes sur la question des éco-gestes efficacité énergétique… une préparation aux réunions de travail planifiées…

La suite sur le terrain et les résultats au printemps 2018…

Ce 22 juin se tenait la première réunion publique organisée par la métropole de Lyon sur le réseau de chaleur de Vénissieux. La loi créant la métropole lui a donné la compétence depuis le 1 janvier 2015. Elle l’avait confiée à la ville pendant deux ans. Elle l’a entièrement depuis le 1 Janvier 2017.

C’est Samia Belaziz, conseillère déléguée au réseaux de chaleurs et élue de Villeurbanne, qui a donc organisé et présidé la réunion. Il y a des discussions pour organiser cette compétence conjointement avec la ville, mais elles n’ont pas abouties et donc, pour l’instant, la métropole assure seule le suivi du réseau de chaleur. Elle a renommé le « conseil de transparence et de surveillance du réseau » en « comité des usagers » comme dans les autres villes.

Ce 22 juin se tenait la première réunion publique organisée par la métropole de Lyon sur le réseau de chaleur de Vénissieux. La loi créant la métropole lui a donné la compétence depuis le 1 janvier 2015. Elle l’avait confiée à la ville pendant deux ans. Elle l’a entièrement depuis le 1 Janvier 2017.

C’est Samia Belaziz, conseillère déléguée au réseaux de chaleurs et élue de Villeurbanne, qui a donc organisé et présidé la réunion. Il y a des discussions pour organiser cette compétence conjointement avec la ville, mais elles n’ont pas abouties et donc, pour l’instant, la métropole assure seule le suivi du réseau de chaleur. Elle a renommé le « conseil de transparence et de surveillance du réseau » en « comité des usagers » comme dans les autres villes.

Cette réunion était aussi l’occasion d’informer sur le chantier qui vient de démarrer pour l’extension du réseau de chaleur vers le Puisoz et son maillage avec le réseau Lyonnais de l’autre coté du périphérique. C’était en fait le premier point de l’ordre du jour et l’objet de cet article.

Un document bilan des deux premières années de gestion du nouveau contrat du réseau de chaleur de Vénissieux est diffusé en ce moment dans la ville. Depuis ce début d’année, le réseau est entièrement géré par la métropole de Lyon, et comme je l’avais indiqué il y a peu, le maire avait relancé le président de la métropole pour savoir comment serait organisé la relation avec les abonnés et usagers… Bonne nouvelle, une réunion est organisée fin Mai par la métropole avec la ville sur ce sujet…

Voici les principaux éléments contenus dans le document diffusé, qui est disponible ci-joint

Nous sommes bientôt en mars, le réseau de chaleur de Vénissieux est sous la responsabilité complète de la métropole depuis le 1er janvier, mais nous ne savons pas comment sera organisé le suivi de ce réseau pour les abonnés et les usagers Vénissians…

Dès le 1er janvier, j’avais alerté sur cette situation claire au plan juridique, la métropole est seule compétente, mais floue dans la pratique de qui fait quoi en lien avec les abonnés et les usagers du réseau de chaleur…

Le maire vient d’écrire aux abonnés pour les informer de la démarche de la ville auprès de la métropole pour une organisation claire et si possible partagée (voir courrier joint), et elle vient de rappeler par lettre au président Collomb cette demande de la ville sur deux points essentiels

  • quels moyens mis en œuvre par la métropole pour assurer la continuité du service public
  • quel rôle pour la ville, et quels moyens la ville peut ou doit consacrer sur cette compétence métropolitaine.

Les enjeux sont connus. Après l’année du contrat en 2015 et l’année des travaux en 2016, l’année 2017 doit être celle de la transparence avec les nouveaux outils numériques de suivi et de communication, sans compter l’extension vers le Puisoz. De plus, l’expérience difficile du démarrage de la saison de chauffe ou des pannes de réseaux secondaires pendant les grands froids montrent l’importance d’une meilleure relation entre réseau primaire et réseaux secondaires. La prochaine saison de chauffe notamment devrait être organisée pour améliorer la qualité de service global dans cette période souvent délicate.

Cette situation aurait été plus simple si la métropole avait accepté la proposition faite en 2016 d’une convention avec la ville précisant le rôle de chacun.

Nous sommes enfin au bout de quatre jours très difficiles pour le quartier Max Barel, après une panne générale du réseau de chaleur de Vénissieux mardi 17, vite réparée, mais suivie d’une autre panne pour les quartiers à l’Est du boulevard Ambroise Croizat, le plus touché étant le quartier Max Barel, le dernier a avoir été remis en service vendredi 20 après trois nuits sans chauffage alors que les températures extérieures étaient très négatives.

C’est une panne exceptionnelle d’abord par l’impact de ces nuits sans chauffage pour 430 logements avec des nuits à -7°C.

C’est une panne exceptionnelle par la durée de recherche de la fuite. Les spécialistes de l’entreprise Tremabat m’ont confirmé que c’était très rare pour eux de passer plus de 2 jours à chercher une fuite, même s’ils avaient battu le record il y a quelques années dans une fuite rue Garibaldi qui avait nécessité plus de 10 jours…

C’est une panne exceptionnelle enfin par l’ampleur des moyens mis en place pour remise en service, sans doute près de 50 ouvriers, techniciens, cadres de nombreuses entreprises.

C’est une panne exceptionnelle, même si le hasard a fait que Villeurbanne a connu une panne encore plus grande en même temps…

Il me semble utile d’en résumer l’histoire et de montrer quelques images représentatives de l’ampleur du travail réalisé jeudi et vendredi.

J’ai transmis un communiqué de presse hier sur la situation à 17h et je peux confirmer ce matin la situation annoncée.

L’ensemble des réseaux de chauffage des bâtiments du site Max Barel de la SACOVIV ont été remis en service, les allées 4 à 22 jeudi après-midi, les allées 63 à 69 vendredi après-midi, les allées 46 et 48 vendredi à 18h30, grâce à une chaudière mobile provisoire de la ville, et les allées 71 à 89 vendredi à 21h, grâce à une chaudière mobile de Dalkia.

Le système est encore fragile. Des purges sont nécessaires, et sur les allées avec une chaudière mobile, elles doivent être faites par le plombier qui peut vérifier le niveau d’eau du ballon qui n’a pas de remplissage automatique. Il reste quelques allées sans eau chaude sanitaire, suite à une panne indépendante de distribution d’eau.

Mais les habitants avaient tous du chauffage cette nuit de vendredi à samedi.

L’installation est évidemment provisoire, elle est suivie tout le weekend par Dalkia, le service d’astreinte de la ville (appelez le TOP 0472515253), et par la SACOVIV. Cette installation provisoire a permis de laisser se reposer les équipes qui travaillaient depuis jeudi en continu. La recherche de la fuite reprendra lundi matin.

Nous sommes donc en 2017 et le réseau de chaleur de Vénissieux est désormais sous la responsabilité de la métropole du Grand Lyon qui n’a pas accepté de prolonger la convention de gestion par la ville. Tous les dossiers seront remis aux services métropolitains. Pour la plupart, ils les (...)

C’était le dernier évènement du réseau de chaleur en 2016, le dernier organisé par la ville dans le cadre de la convention de gestion avec la métropole.

Un évènement heureux, l’inauguration de la nouvelle chaufferie biomasse, en fait la troisième chaudière biomasse du réseau de Vénissieux, après les deux premières qui sont dans la première chaufferie… Au total, trois chaudières de 6MW de puissance…

Comme chaque année, ce sont les copropriétés qui étaient le plus représentées au conseil de transparence et de surveillance du réseau de chaleur qui s’est tenu ce mercredi 7 décembre. Mais ce sont les copropriétaires et sauf erreur de ma part, pas un seul représentant des syndics… C’est sans doute un sujet à retravailler… Moins de représentants de locataires aussi, mais il est vrai que depuis un mois, je les ai rencontré à plusieurs occasions sur place, pour les accompagner dans le démarrage de la saison de chauffe…

Ce 7 décembre à midi à Paris, lors des rencontres nationales des réseaux de chaleur organisée par l’association AMORCE, j’ai reçu le label « ecoreseau » attribué au réseau de chaleur de Vénissieux. J’ai ainsi pu le remettre au maire et le présenter le soir-même au conseil de transparence.

J’ai été invité par l’association AMORCE [1] pour présenter l’expérience Vénissiane en matière de relation de la Ville avec les abonnés et usagers…

Les animateurs des réseaux de chaleur AMORCE sont des experts reconnus et connaissent bien le réseau de chaleur de Vénissieux. Nous les avions associé en 2012 aux réflexions sur le renouvellement de la gestion du réseau… J’ai donc accepté leur proposition qui est une reconnaissance de l’originalité de notre pratique du conseil de transparence, des relations de terrain avec les usagers et abonnés, comme des objectifs de notre nouveau contrat de délégation de service public en terme de transparence et d’information de tous les acteurs.

J’ai donc présenté notre expérience et répondu à quelques questions…

Ce mercredi 7 décembre à 18h, se tient le dernier conseil de transparence du réseau de chaleur organisé par la ville de Venissieux dans le cadre de la convention de gestion avec la métropole de Lyon à qui la loi a donné la compétence depuis 2015

Ce sera comme chaque année l’occasion de faire le bilan définitif du dernier exercice, de l’année 2015 donc, mais aussi bien sur de faire le bilan de l’année 2016, année de tous les travaux…

Il se tient quelques jours avant l’inauguration de la nouvelle chaufferie biomasse le vendredi 16 decembre a 11h, qui vient porter la part d’énergies renouvelables à 58%… et quelques jours avant la délibération par la métropole du premier avenant du nouveau contrat qui va permettre de lancer l’extension du réseau vers le Puisoz. ..

Un mois de décembre actif pour le réseau de chaleur…

Comme l’an dernier avec les élèves de l’ENTPE, nous avons reçu cette année en mairie les étudiants en aménagement et urbanisme de l’université Lyon 2, qui étaient venus visiter la chaufferie de Vénissieux et le réseau de chaleur.

J’avais préparé quelques notes autour d’une idée… valorisant la politique au fonds, comme ce qui permet de dépasser les techniques en prenant en compte les contradictions…

Ce démarrage de la saison de chauffe avec le nouveau réseau aura été perturbé par une série d’évènements qui ont vu une réaction rapide des équipes techniques de Vénissieux Energie, mais qui ont dégradé le service pour de nombreux locataires.

Nous avons ce mardi 25 octobre une dernière intervention de rénovation du réseau primaire qui concerne les quartiers Croizat et centre. Il s’agit de terminer la rénovation du réseau sur les anciennes stations haute/basse pression qui disparaissent, comme le 18 octobre dernier.

Après les deux journées difficiles des 11 et 12 Octobre, et ces derniers travaux, le réseau primaire fonctionne, la nouvelle chaudière gaz va entrer en service, la nouvelle chaudière bois arrive fin décembre, et au total, notre capacité de production sera confortée avec un taux de biomasse qui dès 2017 se rapprochera de 60%.

La remise en service des 140 sous-stations dont une grande part rénovée pendant l’été n’a pas été sans difficultés cette semaine. Vénissieux Energie vient de diffuser un communiqué sur le site internet du réseau de chaleur (http://www.venissieux-energies.fr) qui précise les causes des difficultés constatées depuis lundi :

  • une baisse rapide des températures (presque 0°C mercredi matin) qui a provoqué une demande de démarrage de tous les abonnés en quelques jours, alors qu’elle était en général étalée sur un mois
  • une difficulté sur une chaudière biomasse qui a conduit à une faiblesse de production alors que le froid générait une forte demande, la nouvelle chaudière gaz n’étant pas encore opérationnelle.
  • des difficultés sur quelques sous-stations, sachant que la majorité avait fait l’objet de travaux pendant l’été.

La saison de chauffe a démarré tôt cette année. Parfois, les premiers froids attendent la mi-octobre, mais c’est la nuit du 6 au 7 octobre qui a conduit a des décisions de démarrage de plusieurs abonnés.

C’est la première saison de chauffe avec le nouveau réseau fortement modifié cet été par les travaux sur le réseau lui-même et sur de très nombreuses sous-stations qui ont été adaptées au régime « basse pression » mis en place.

Il est donc utile de faire le point sur ces démarrages qui sont chaque année l’objet de nombreux appels d’usagers et d’interventions techniques du délégataire pour activer les sous-stations.

Ce sont un peu les douze travaux d’hercule… et même beaucoup plus que 12 et avec une durée limitée !

88 sous-stations transformées (sur 130), 5 tronçons du réseau remplacés représentant plus d’un kilomètre, une chaudière biomasse de 70 tonnes, une chaudière gaz, deux moteurs de cogénération, de nouvelles pompes, et partout des capteurs numériques pour connaitre les débits, les températures, les consommations… Si l’année 2015 était l’année des changements administratifs et tarifaires, l’année 2016 est l’année des grands travaux !

Et ce mercredi 24 Aout, c’était un des plus spectaculaires avec la dépose de la chaudière bois par une énorme grue de levage qui a introduit par le haut l’engin et l’a placé à sa place précise dans le bâtiment dont il ne reste plus que le toit à construire…

Plus de 40 participants, représentants des bailleurs et des copropriétés du réseau de chaleur étaient présents ce 26 avril pour la présentation des travaux du réseau de chaleur. Car l’année 2016 est l’année de tous les chantiers prévus dans le cadre de la nouvelle délégation de service public pour le réseau de chaleur, nouvelles unités de production (biomasse, gaz, nouveaux moteurs de cogénération électrique), rénovation de certains segments de réseau, enfin modernisation des sous-stations.

J’ai introduit cette réunion en rappelant les objectifs de ce nouveau contrait, peser à la baisse sur les tarifs et favoriser leur stabilité, augmenter la part des énergies renouvelables et se rendre indépendant du fuel, assurer la transparence et l’information des abonnés et des usagers…

Suite à la délibération d’avril 2015 sur le protocole de fin du contrat de délégation de service public du réseau de chauffage urbain, il faut bien entendu prendre en compte dans le budget le solde l’ancien contrat et son renouvellement. Les montants sont ceux évoqués en Avril, en gros 11M€ de droit d’entrée du nouveau délégataire qui permet de payer les 9M€ du solde de l’ancien contrat, et le solder des emprunts du budget annexe.

Tout le monde en a entendu parler, mais a vrai dire, cela fait plaisir de le redire !

Le réseau de chaleur de Vénissieux a reçu le trophée de l’innovation décerné par l’association des maires du Rhône, dans une cérémonie organisée par le Progrès.

Vénissieux et le pacte métropolitain Mettons tout de suite une question au clair. Cette délibération a inclus le Nord de Vénissieux dans le périmètre sans avoir été discuté ni au plan technique, ni au plan politique, avec la ville. Ca n’aurait pourtant pas posé de problème puisque la ville (...)

En fin de conseil municipal, une élue du groupe des socialistes métropolitains a critiqué l’utilisation de résidu d’huile de palme dans la chaufferie urbaine, intervention reprise sur leur site sous le titre interrogatif « Huile de palme : une fausse bonne idée ? », mais au contenu beaucoup plus affirmatif faisant la comparaison avec le rejet de pneus usagers dans l’océan (!), avant de lister les méfaits de ce produit : « Déforestation, diminution de la biodiversité, augmentation des gaz à effet de serre lié transport, effets nocifs sur la santé publique… »

La ville de Vénissieux a des relations sur les questions de l’énergie avec l’école nationale des travaux publics d’état de Vaulx-en-Velin (ENTPE), qui développe des enseignements sur l’énergie et notamment les réseaux de chaleur. L’école recherchait des collectivités partenaires comme maitre d’ouvrage de services urbains de l’énergie, et la ville peut ainsi soumettre des sujets d’études que les étudiants explorent comme travaux pratiques…

J’ai ainsi participé à une présentation du réseau de chaleur Vénissian aux étudiants d’une promotion, avec un représentant de Dalkia, donnant un point de vue technique, l’ingénieur responsable du service énergie de la ville, donnant un point de vue de maitre d’ouvrage, ce qui me permettait en complément d’apporter un point de vue d’élu sur les enjeux politiques pour les habitants. Les notes que j’avais préparé me paraissent après coup utiles, je les ai donc mis en forme pour cet article.

Plusieurs incidents ont perturbé le réseau de chaleur fin décembre. Il est important de faire connaitre les faits précis, leur impact sur les usagers, pour que chacun comprenne qui fait quoi, et aussi pour résister aux rumeurs qui font croire que tous ceux qui travaillent pour les services publics sont des tire-au-flancs ou des imbéciles, sous prétexte que ces services publics sont sous la responsabilité d’élus locaux qui ne plaisent pas à certains…

Les usagers doivent prendre conscience qu’ils sont les vrais propriétaires, qu’ils sont donc légitimes pour connaitre le fonctionnement, les difficultés et les actions encours pour agir ensemble pour défendre ces services publics qui n’existent que pour apporter un service accessible à tous, pour garantir un droit sans lequel ce serait « à chacun selon ses moyens ».

C’est l’enjeu des réactions aux incidents que peut connaitre le réseau de chaleur. On peut interpeller les gestionnaires pour faire progresser le service public et il faut alors s’organiser collectivement, ou au contraire, pour le combattre et faire grandir l’individualisme du « tous les autres sont pourris, chacun pour soi »…

Pour ma part, je ferai tout pour favoriser la transparence afin que les usagers puissent agir pour la défense de leur service public.

Cette convention assure la continuité du service public de gestion du réseau de chaleur de Vénissieux par la ville de Vénissieux permettant à la métropole de prendre le temps d’organiser sa compétence énergie.

Ce 2 décembre, le conseil de transparence du réseau de chaleur a fait le point comme chaque année des résultats de l’année 2013 et de l’actualité du réseau de chaleur, avec l’arrivée du nouveau contrat de délégation de service public au 1er janvier 2015.

Le conseil de transparence du réseau de chaleur se tient ce mardi 2 décembre en mairie. Comme chaque année, il permettra de faire le point sur les résultats de la SECV de l’année précédente (2013) et aussi sur l’actualité du réseau de chaleur, et bien entendu, du démarrage de la nouvelle délégation de service public au 1er Janvier 2015.

Au conseil de quartier Langevin, un habitant m’interroge sur les pannes du réseau de chaleur qui ont marquées ces derniers jours et me dit « les habitants sont mécontents, car ils ont coupé le réseau vendredi, et ils ont attendu le lundi pour réparer, on n’a pas eu de chaleur tout le weekend… »

Or, depuis bientôt deux ans, le responsable technique du réseau de chaleur me diffuse un message électronique pour suivre toutes les interventions sur des pannes du réseau. Et comme vous pouvez le constater sur cet exemple, et bien non seulement l’équipe technique de la SECV n’a pas attendu le lundi, mais ils ont passé de nombreuses heures de nuit et de weekend pour réparer dans les meilleurs délais….

La délibération sur la nouvelle délégation de service public du 7 Juillet dernier aurait pu être l’occasion d’un débat de fonds au conseil municipal sur les conséquences pour les Vénissians, les bailleurs et syndics, la ville, les enjeux et les contraintes de ces réseaux de chaleur qui sont un objectif national dans le cadre de la « transition énergétique », mais qui sont aussi un défi pour les collectivités…

Malheureusement, l’opposition au conseil municipal n’est pas à la hauteur du sujet, et a préféré se répéter dans des commentaires politiciens, élus du groupe socialiste compris qui s’enferment de plus en plus dans une opposition systématique loin de l’intérêt des Vénissians.

La délibération du conseil municipal de ce lundi 7 Juillet est historique pour notre réseau de chaleur, vieux de presque 50 ans, qui avait été un des vecteurs de l’urbanisation des Minguettes, et qui avait souffert des crises énergétiques, autant économiques avec l’envolée des prix des énergies fossiles, qu’environnementales avec l’urgence climatique de la réduction des émissions carbonées, et les exigences de la qualité de l’air.

L’action résolue de la ville autour des 2000 a été innovante mais elle a été entravée de 2005 à 2010 par un échec industriel dont la ville et ses usagers ont été victimes. L’action en justice a été au final victorieuse même si elle ne permet pas de remonter le temps perdu, et le travail sur la reconstruction avec l’engagement sur la mixité, le passage du fuel au gaz et la négociation pour figer son prix, tout le travail réalisé dans le mandat précédent a permis de surmonter les difficultés, de protéger au mieux les usagers, et de créer les conditions d’un renouvellement réussi de la délégation de service public.

Ce renouvellement délibéré ce 7 Juillet ouvre une nouvelle ère d’un réseau de chaleur modernisé, sécurisé, et compétitif avec des tarifs en baisse de 10% dès le 1 janvier 2015 et de 17,6% dès 2017 !

Ce lundi 7 Juillet se tiendra un conseil municipal extraordinaire portant sur le renouvellement de la délégation de service public du réseau de chaleur de Vénissieux. Cette délibération est l’aboutissement d’un long travail qui marquera l’histoire de ce réseau de chaleur, né avec les Minguettes, et confronté, comme tous les autres réseaux, aux défis environnementaux, économiques et sociaux.

C’est pourquoi je vous invite nombreux à participer à ce conseil extraordinaire, qui va déterminer le cadre juridique, économique et citoyen dans lequel nous continuerons demain à travailler pour un réseau de chaleur exemplaire au plan environnemental comme au plan social.

Conseil Municipal. Lundi 7 Juillet à 18h30

Le conseil municipal du 19 Mai délibérait sans doute pour la dernière fois sur les aides de la ville aux « plans de sauvegardes » concernant les copropriétés Montelier 2 et Grandes Terres des vignes, deux dossiers complexes avec une très forte intervention des collectivités locales et de l’état dans deux propriétés privées, deux dossiers réussis et qui ont transformé fortement le cadre de vie des 400 familles concernées.

La semaine du développement durable du 2 au 5 Avril porte cette année sur l’énergie. Cela tombe bien, la ville agit beaucoup sur toutes les questions de l’énergie, autant pour ses propres équipements et l’effort de réduction des consommations de chauffage et d’éclairage dans les batiments, d’éclairage public aussi… et bien sûr pour sensibiliser et aider à la maitrise des consommations par les particuliers, tout en gérant un réseau de chaleur important qui sert l’équivalent de 12000 foyers…

Ce réseau de chaleur est actuellement exploité dans le cadre d’une délégation de service public dont le contrat arrive à échéance fin 2014, et le processus de renouvellement de sa gestion a été engagé, avec un comité de transparence en Décembre 2012. Ce 4 Avril, nous allons donc faire le point sur les premières études réalisées pour la ville et partager les éléments de la première décision importante, celle du mode de gestion, qui sera prise par la ville lors du conseil municipal du 13 Mai prochain.

Il me parait utile de situer cette discussion Vénissiane dans le contexte plus large du débat pour la « transition énergétique » lancée par le gouvernement et qui concerne tous les citoyens à travers des questions comme le mix énergétique, le coût de l’énergie, la maitrise des consommations, la facture économique pour le pays comme pour chaque usager..

Il faisait froid ce weekend de fin février, et malheureusement, nous avons connu une panne de chaufferie qui a concerné tous les usagers de Vénissieux. La chaudière fuel nr 2 est tombé en panne, et malheureusement, le transmetteur d’alarmes aussi, ce qui a généré un retard dans la prise en (...)

Ce 7 Février, un nouveau groupe de travail sur l’avenir du réseau de chaleur de Vénissieux. Il réunissait des représentants de plusieurs villes avec réseau de chaleur, de l’agglomération avec Lyon, représentée par l’élue Nicole Gay, Rillieux représentée par l’adjoint au maire Jean-christophe Darne, Vaulx-en-Velin, et même d’autres villes avec des réseaux de taille comparable, Nimes et Valence. Dans la préparation, nous avons eu aussi des échanges avec Chambéry, Fontenay sous Bois… La réunion avait été préparée avec l’aide de l’association AMORCE qui regroupe de très nombreuses collectivités locales sur les questions de l’énergie et des déchets, et en discussion avec le Grand Lyon qui était représenté par Jacky Darne, vice-président.

L’objectif était de prendre un peu de recul sur les questions posées à Vénissieux à partir de témoignages sur la manière dont d’autres collectivités prennent les enjeux des réseaux de chaleur, discutent des scénarios sur la production, les modes de gestion, la transparence des coûts…

Pour Vénissieux, à noter la représentation de plusieurs groupes politiques du conseil municipal, communiste, socialiste, écologiste, et de l’opposition (tout le monde avait été invité) et de membres de la commission municipale des services publics locaux, ainsi que du conseil de transparence du réseau de chaleur.

Au total, 30 personnes pour une longue séance de travail de 14h à 17h30

Ce deuxième conseil de transparence du réseau de chaleur a permis de confirmer la présentation de la saison 2011 du réseau faite en Juin, et de lancer le processus de renouvellement de la gestion du réseau de chaleur dont le contrat actuel se termine le 31 Décembre 2014…

Après l’introduction du maire Michèle Picard, la société BERIM qui assure le contrôle d’exploitation pour la ville a présenté le bilan 2011 et la situation 2012, avant que la société SETEC présente le travail encours pour l’avenir du réseau.

La délibération qui décide d’un 26e avenant est sans doute la dernière qui se prend dans le cadre du contrat de délégation du réseau de chaleur existant. Elle concrétise deux décisions qui contribuent toutes deux à l’objectif prioritaire de la ville, résister à la hausse des tarifs de l’énergie et faire jouer le mieux possible son rôle social au réseau de chaleur. Il reste beaucoup à faire compte tenu des hausses que nous avons subis ces dernières années, mais nous avons déjà un résultat visible. Le prix 2012 malgré la hausse continue du pétrole et du gaz est resté stable à un niveau inférieur à celui atteint fin 2011.

Les visites de sous-station du réseau de chaleur ont repris, avec ce lundi la sous-station du Monnery. Visite avec le président du conseil de quartier, Francis Rambaud, deux délégués de quartier, et un représentant de la SACOVIV et de la SECV, dont le technicien qui suit cette installation.

Des habitants du quartier Max Barel (SACOVIV) sont venus en mairie ce mardi 7 Février pour protester contre les dysfonctionnements de chauffage qui les laissaient sans chauffage en pleine période de grand froid.

Le maire a tout de suite demandé à Didier Laurent, directeur général des services techniques, de les recevoir pour comprendre les causes de cette situation anormale et organiser avec la Sacoviv et le gestionnaire du réseau, la meilleure réponse possible.

Quelques informations sur l’action de la ville contre la hausse de la facture de chauffage sur le réseau de chaleur. L’impact de la forte hausse de l’année 2010 a fait l’objet de nombreuses rencontres et réunions de travail. Si l’année 2011 a bénéficié d’une météo plus clémente, d’une part de bois garantie par le contrat, et d’ailleurs d’un assez bon fonctionnement réel de la chaufferie bois, et en fin du démarrage de la chaufferie gaz qui permet pratiquement de supprimer le fuel du mix énergétique, l’impact sur la facture reste limité compte tenu de la forte hausse du gaz, dont tout indiquait qu’elle allait continuer.

Il est donc important de faire le point sur les actions concernant deux éléments clés de la facture

  • l’action pour la baisse des consommations
  • l’action pour la baisse des tarifs

Le conseil de transparence a réuni plus d’une centaine de personnes, dont cette année, en plus des habitués, de nombreux locataires réagissant aux augmentations de charges de chauffage.

Cela a donné un conseil animé, mais très utile, car il a permis de répondre à de nombreuses questions. Merci à Michèle Picard pour son introduction qui rappelait les objectifs de la ville : défendre et développer un réseau de chaleur qui soit un outil d’égalité sociale et d’efficacité environnementale.

L’émotion générée par des rappels de charge important en juin 2011 a conduit à plusieurs rencontres de locataires avec les bailleurs, avec la ville. Après une rencontre avec le maire en Juillet 2011, la ville a proposé un groupe de travail aux bailleurs pour mettre en place un plan d’action en partenariat pour aider les habitants à mieux comprendre leur facture, et à agir pour réduire les consommations de chauffage.

Avec l’adjointe au logement Evelyne Ebersviller, nous avons rencontré ces dernières semaines plusieurs représentants de locataires, des conseils syndicaux de copropriétés. Ce 29 Juin, c’est avec le maire que nous avons réuni l’ensemble des bailleurs (OPAC du Rhône, Grand Lyon Habitat, Alliade, ICF, Sacoviv…) en mairie.

Si toutes ces réunions confirment ce que nous avions annoncé au conseil de transparence de Novembre 2010, une forte hausse du prix compte tenu de l’absence de toute production de chaleur bois pendant la reconstruction, elles ont aussi confirmé la nécessité de mettre tous les chiffres sur la table pour expliquer de gros écarts entre bâtiments, reposé à tout le monde la question de l’action en justice contre le préjudice subi, et l’urgence d’agir pour réduire les consommations devant le constat de la hausse continue du prix des énergies fossiles.

Car le chauffage urbain est une chaîne de trois grands acteurs

  • la ville et son délégataire qui produisent et distribuent de la chaleur sur le réseau primaire jusqu’à la « sous-station » à coté des immeubles.
  • le bailleur ou copropriété et son gestionnaire qui distribue la chaleur sous forme de chauffage et d’eau chaude dans le bâtiment, de manière plus ou moins équilibrée entre les logements
  • l’habitant qui consomme plus ou moins d’eau chaude, et qui fait un bâtiment plus ou moins consommateur selon les habitudes de vie et les demandes auprès du bailleur…

Ce que la ville affirme avec force, c’est que ces trois acteurs doivent agir en cohérence pour maitriser la facture et assurer le droit à l’énergie pour tous ! Car ils font tous face aux vendeurs de fuel, de gaz, d’électricité… qui sont de plus en plus « libres » dans un marché « dérégulé » marqué par les bouleversements du monde… et la hausse continue du prix des énergies.

Je rencontre au nom du maire de nombreux représentants de locataires sur cette question du coût du chauffage en 2010 qui se traduit par des rappels de charge très importants pour beaucoup de locataires.

J’avais donné de premiers éléments l y a quelques jours, mais l’étude des chiffres précis par immeuble révèle des questions importantes.

Plusieurs habitants, locataires ou copropriétaires, m’ont contacté pour me faire part de leur désarroi face à des rappels de charge 2010 très importants concernant le chauffage urbain. Certains doivent ainsi payer jusqu’à 500€ de rappel pour l’année 2010, ce qui porte parfois la facture à plus de 1500€ pour l’année.

Nous avions annoncé fin 2009 une année 2010 difficile avec l’absence de toute production de chaleur bois, compte tenu de la reconstruction nécessaire de la chaufferie. Évidemment, si le prix du pétrole était resté au niveau du printemps 2009, cela aurait permis de compenser cette absence de bois. Non seulement, le pétrole a augmenté, mais il a rejoint les niveaux records de début 2008.

Ce 25 Novembre, le maire a visité la nouvelle chaufferie bois qui fonctionne depuis le 2 Novembre. L’installation qui est dans le même batiment que la précédente a été reconstruite dans le cadre d’un avenant qui garantit 40% de chaleur bois aux abonnés…

Donc les risques du projet et de l’exploitation étaient totalement à la charge de la SECV… Reste que si cette chaufferie fait mieux que les 40%, le gain sera partagé entre délégataire et abonnés… donc nous avons bien entendu tout intérêt à ce que son fonctionnement soit exemplaire…

C’était le but de la visite, vérifier avec le délégataire que les objectifs de production de chaleur et de respect de l’environnement serait atteints… durablement.

une trentaine d’habitués pour cette réunion annuelle du conseil de transparence et de surveillance du réseau de chaleur urbain de Vénissieux. Le premier point à l’ordre du jour était la présentation annuelle du rapport du bureau d’étude missionné par la ville pour contrôler la SECV. Le deuxième portait lui sur l’actualité de 2010

La semaine dernière, j’avais donné de premiers éléments de réponse à des questions posées par quelques élus et habitants sur la fourniture de chaleur par le réseau urbain. Certains s’inquiétaient de pannes qui seraient responsables de manque de chaleur dans certains immeubles..

Pour compléter les premières réponses, j’avais demandé à la SECV de me fournir les éléments précis, autant sur les arrêts de distribution par quartier que sur le niveau de fourniture de chaleur mesuré.

Voici ces éléments :

C’est fait, le maire a mis le feu dans la première chaudière de la nouvelle chaufferie bois !

Tout le monde a entendu parler du réseau de chaleur, de la chaufferie et des efforts faits par la ville depuis des années pour réduire la pollution et sortir de la dépendance aux prix du pétrole. [1]

Ce sont des dossiers compliqués et dont les enjeux se chiffrent en millions d’Euros. C’est donc normal que beaucoup d’habitants s’interrogent. Peut-on faire confiance au gestionnaire, aux fournisseurs, aux administrations pour défendre l’intérêt général, celui des 10 000 familles Vénissiannes dont le chauffage dépend du réseau… et qui paient les factures ?

Le conseil de transparence et de surveillance du chauffage urbain se réunira le 3 Juin 2010 en mairie. Tous les abonnés sont invités, c’est à dire les bailleurs et les syndics de copropriété, ainsi que les administrations (collèges, lycées…) qui sont aussi des usagers du réseau de chaleur. Tous les comités de locataires aussi, car ce sujet concerne bien sûr tout ceux qui paie les charges de chauffage….

Cette rencontre permettra d’informer les abonnés de la situation judiciaire, de discuter de la création d’une association de défense des abonnés.

Le chantier de la reconstruction avance. Le bureau municipal va le visiter prochainement. Mais si nous sommes maintenant sûr de retrouver un mixte énergétique favorable le prochain hiver, si les dossiers techniques pour augmenter encore la part d’énergies renouvelables avancent, le dossier en justice par contre restait dans le flou…

Une étape importante pour les abonnés, et je l’avoue pour moi, qui connaissait bien sûr auparavant le dossier du réseau de chaleur comme élu de quartier et abonné…, mais en a découvert comme nouvel adjoint sa complexité et sa difficulté…

Voilà une bonne décision pour tout le monde, qui va nous sortir de l’ornière… Ci-dessous, mon intervention au conseil et ensuite, quelques éléments des questions et réponses, avant un vote évènement de 43 pour et 2 abstention…

Certains s’interrogent sur le principe même d’un réseau de chaleur. Si on consomme de moins en moins, peut-être que des solutions individuelles sont plus efficaces ?

Le conseil municipal du 16 juin a délibéré pour confier la reconstruction des chaudières bois à la SECV. La délibération était claire et sera sur le site de la ville. Quelques commentaires sur cette déclaration.

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