Propreté

La métropole du Grand Lyon a annoncé aux communes mi 2022 que celles-ci devraient reprendre la collecte des déchets des marchés forains qui est pourtant assurée par la communauté urbaine depuis ses débuts. Cela a provoqué des réactions nombreuses, y compris des principaux maires de gauche de l’agglomération qui ont rencontrés le président de la métropole à ce sujet. Des discussions sont en cours. Il faut qu’elles aboutissent à assumer un enjeu métropolitain qui est au cœur des objectifs de réduction des déchets annoncés avec force par la métropole.

Cela doit devenir un débat public et sortir des réunions de travail interne. Oui ou non, voulons-nous aller vers des marchés propres, organiser les filières d’approvisionnement avec reprise des emballages, responsabiliser les forains comme tout commerçant prenant soin de son pas de porte, responsabiliser aussi les clients, et réduire fortement l’impact très négatif des marchés sur la propreté urbaine ?

Si les marchés forains sont une compétence municipale, on sait aussi qu’ils sont une réalité largement intercommunale, les forains passent d’un marché à un autre, les filières approvisionnements sont métropolitaines, voire régionales… Tout ces sujets demandent un engagement fort de la métropole, avec les communes. Ouvrons le débat !

Après plusieurs échanges avec des habitants du quartier du Couloud, j’ai décidé comme président de la SACOVIV d’écrire à tous les locataires pour leur exprimer ma colère et ma détermination, tout en faisant appel à leur propre engagement…

Le décalage de la semaine de la propreté et les difficultés météos ont confirmé la fragilité des mobilisations, et donc l’enjeu citoyen de la propreté urbaine. C’était le but du forum sur les incivilités qui a posé le débat, mais on sent bien au fil des éditions de la semaine qu’il faut d’autres formes d’action pour élargir le nombre de citoyens que cette semaine pousse à agir.

Sensibilisation, éducation, communication, les initiatives sont nombreuses, scolaires, de quartier, des agents de la ville, des bailleurs ou de la métropole. Et pourtant chacun sent bien que cela ne suffit pas, que les incivilités ne reculent pas, au contraire, et que ceux qui veulent une ville propre se sentent désarmés devant ceux qui salissent le plus souvent sans se poser aucune question !

Décidément, le forum sur les incivilités ce ce 14 Mai n’a pas eu de chance. La semaine de la propreté a du être reportée, bousculant les agendas, l’affichette invitant au forum n’en précisait pas le lieu, et enfin après une première demi-heure, l’alarme incendie s’est déclenchée en mairie, conduisant les participants à sortir comme tous les agents présents dans tout le bâtiment. Les consignes de sécurité ont été respectées et c’est heureux puisqu’il y avait bien de la fumée dans les sous-sols de la mairie, provenant finalement de l’extérieur, incident provoqué par un jet de mégot… L’intervention des pompiers a permis de sécuriser le lieu et de reprendre la suite du forum…

Mais cet exemple montre qu’un geste que trop de gens considèrent comme banal, jeter un mégot au sol, est une incivilité, qui peut avoir des conséquences, heureusement sans gravité ce soir-là.

Résultat, nous n’avons pas eu le temps de passer les vidéos réalisées par les EPJ et le montage photo prévu, ils seront mis en ligne sur le site de la ville.

Ma contribution à la consultation du projet de programme local de prévention commence par discuter de la démarche elle-même, du sens que l’introduction donne à ce projet, puis aborde le contexte de ce travail, et notamment les leçons à tirer des programmes précédents, avant de discuter successivement de la méthode d’élaboration, du plan d’action, et de l’objectif global. [1].

Ma première remarque porte sur le sens général de ce projet, résumé dans son introduction par cette affirmation « Le meilleur déchet est celui qui n’existe pas » : tel est l’enjeu de la prévention des déchets.

J’ai déjà eu l’occasion de souligner l’ambiguïté de ce « rejet » des déchets comme quelque chose « d’anormal » à faire disparaitre… Il faudrait n’avoir aucun déchet, c’est le sens de l’expression Territoires zéro déchet, zéro gaspillage (ZDZG)" de l’appel à projet du gouvernement auquel la métropole a répondu.

On ne peut que partager l’expression « zero gaspillage » ! le mot gaspillage vise bien ce qui pouvait être évité, qu’on a consommé sans utilité, dont le traitement souvent couteux représente donc une dépense en pure perte… Zero gaspillage, bien sûr, mais zero déchets ?

La gestion des déchets est historiquement liée au développement de la civilisation, comme l’assainissement ou l’organisation des transports, liée donc à la ville.

  • C’est en 1883, que la « boîte à ordures » du préfet Eugène Poubelle est devenu obligatoire à Paris, la « poubelle » était née…
  • C’est dans les années 1970 qu’un professeur de chimie de l’INSA de Lyon, Alain Navarro, crée le département « génie énergétique et environnement » qui forme notamment des ingénieurs dédiés aux méthodes de traitement des déchets et sera à l’origine de toute une vague de chercheurs et… de projets et décisions politiques.
  • C’est en 1975 qu’une première loi sur la gestion des déchets formalise une politique publique qui sera progressivement enrichi dans le « code de l’environnement » devenu depuis un outil essentiel des politiques urbaines. Les innovations techniques pour recycler, revaloriser, incinérer dans de (très) bonnes conditions environnementales vont se succéder et nous sommes 40 ans après dans un environnement totalement différent. Nous maitrisons mieux que jamais le cycle des déchets et nous sommes capables, techniquement, de réduire très fortement leur impact sanitaire sur notre environnement… Il vaut mieux vivre à coté d’un incinérateur de Lyon en 2018 qu’à coté d’une des innombrables décharges non contrôlées du siècle dernier !
  • Mais les sciences et techniques ne peuvent rien sans les pratiques et les usages des citoyens ! C’est en 1985 que Jean Gouhier, un professeur de géographie de l’université du Mans, en France, formalise la « rudologie », c’est à dire « l’étude des déchets, des rejets et des marges des systèmes économiques et sociaux (de rudus = décombres et de logos = science) ». Et à la formule du projet métropolitain « Le meilleur déchet est celui qui n’existe pas », je préfère l’aphorisme du rudologue «  Là où l’institution passe, l’ordure trépasse et la rose peut s’épanouir.  » qui fait le lien entre les politiques publiques, les déchets et la qualité du cadre de vie.

Car c’est le cycle production/consommation/valorisation qui est le vrai enjeu de la gestion des déchets et qui nécessite un débat public sur nos consommations, nos pratiques, les modes de production et de distribution pour aller réellement vers une économie circulaire qui considère le déchet non comme une anomalie à supprimer, mais comme une richesse à (re)valoriser, une matière qui doit être considérée comme le départ d’un nouveau cycle.

Il faut alors évidemment viser la réduction des déchets évitables, donc zero gaspillage, mais surtout pousser l’ensemble des acteurs de la consommation à s’interroger sur la valeur économique de nos consommations, en lien avec leur valeur d’usage…

Rien ne vaut un exemple concret que tout le monde connait, celui des couches… Le coût de leur collecte et de leur traitement est-il justifié ? Peut-on réellement s’en passer ? Certaines familles font le choix, le plus souvent porté par les femmes, de couches lavables, mais qui a fait le bilan environnemental comparé ? et qui peut décider que telle ou telle pratique est justifiée ou pas ? Le coût économique du traitement de ces déchets ne peut être un argument acceptable pour culpabiliser ceux et celles, très nombreux, qui font le choix de la couche jetable ! Sur cet exemple, l’enjeu d’une politique publique de gestion des déchets ne peut être de décider à priori qu’il faut les réduire, mais de favoriser un vrai débat technique et citoyen sur les solutions et les usages, sur la conception même des produits qui doit intégrer leur récupération future… et d’organiser au mieux la politique publique de traitement et donc de valorisation des déchets que les pratiques collectivement débattues rendent nécessaires.

De ce point de vue, je considère que l’intitulé même du programme est discutable. Prévention des déchets ? comme on parle de prévention des accidents ou de la délinquance ? Non, le déchet n’est par nature ni un crime, ni un délit, ni une incivilité, c’est le gaspillage, le déchet illégal, le déchet évitable… qui sont des incivilités, et parfois des délits, ou des infractions…

Tout jardinier apprend année après année à comprendre et maitriser les cycles de la végétation, des semences qu’il achète, récupère, ou produit lui-même, aux légumes et fruits qu’il donne, consomme, ou transforme, et des restes dans le jardin et dans la cuisine que le plus souvent, il composte au fonds de son jardin. Il adapte sa production à sa situation, fera moins de haricot et plus de tomates, parceque ses enfants ne mangent pas les haricots… il évitera toujours tout gaspillage ! Mais qui peut lui demander de « réduire ses déchets de jardins », alors même qu’ils lui sont utiles ? Le problème, c’est quand ceux qui produisent et distribuent ne cherchent qu’à maximiser leur propre rentabilité sans prendre en compte le cycle de vie complet de leurs marchandises, et en se préoccupant « peu » [2] de leur valeur d’usage et de l’intérêt public à les concevoir et les produire de telle ou telle manière…

Heureusement, comme le dit le géographe, l’institution est là pour définir des règles ! Travaillons donc aux lois sur l’économie circulaire !

Une semaine de la propreté sous la menace de la pluie, mais qui a permis de valoriser dans de multiples initiatives les efforts des services publics, des bailleurs et d’habitants pour améliorer notre cadre de vie au quotidien en réduisant les salissures, les encombrants, les dépots sauvages…

Je suis heureux d’introduire cette séance du forum du conseil citoyen du développement humain durable dans le cadre de cette nouvelle saison de la semaine de la propreté, et d’autant plus que nous sommes toute une équipe d’adjoints plus fortement mobilisés que jamais sur les objectifs du conseil citoyen, avec Sandrine Perrier, qui pilote la semaine de la propreté, Jean-Maurice Gautin pour le cadre de vie, Mustapha Guvercin pour l’éclairage public, Djil Ben Mabrouk sur l’économie, et quand on parle de valorisation économique, bien entendu, c’est important, tout comme Idir Boumertit pour l’insertion ou Salhia Prudhomme Latour pour le social.

J’ai participé au groupe de travail politique « marché collecte des déchets » animé par le vice-président de la métropole Thierry Philip, groupe qui prépare le renouvellement des marchés publics de la collecte des déchets pour 2017.

On se rappelle qu’il y a 5 ans, la réorganisation de la collecte avec le changement du partage entre régie et privé, et notamment le passage au privé de l’ensemble des villes de Lyon et Villeurbanne, avait provoqué une grève de trois semaines des agents. Cette grève s’était terminée avec notamment l’engagement du président de la métropole de revoir le partage en 2017…

Une semaine de la propreté en pleine semaine des roses avec le congrès mondial des roses à Lyon, et la multiplication de fêtes des voisins, il était difficile de se faire un programme… Il faudra sans doute réfléchir à la date de cette semaine… Pourquoi pas la faire au printemps…après tout, c’est souvent au printemps qu’on fait dans nos maisons un « grand nettoyage »… ?

Cette 6e édition de la semaine de la propreté a été préparé dans les conditions particulières de l’absence de maire et de conseil municipal, et cela n’a pas vraiment aidé la mobilisation des conseils de quartier et associations, mais les services municipaux avaient préparé un programme très intéressant, qui a permis de réussir encore une fois cette semaine de mobilisation pour la propreté avec tous les partenaires de la ville.

C’est pour la première fois une soirée cinéma qui était le moment fort de la semaine et permettait de remercier l’ensemble des participants, avec un film extraordinaire sur la mobilisation de citoyens et de citoyennes en Turquie, un documentaire du cinéaste turc Fatih Akın, sous-titré bien sûr, mais passionnant pour la découverte de la vie sociale et politique turque, avec la place des femmes dans le travail, la vie quotidienne et la mobilisation… Le film se conclut sur le visage d’une femme magnifique qui dit « si j’étais encore jeune, j’aurai mis le feu, et il ne serait rien resté… mais personne ne m’aurait suivie… ». Cela se passe dans le village de Çamburnu au bord de la Mer Noire, dans des paysages magnifiques, mais marqués par la présence partout des déchets, y compris sur les plages de baignade…

Intervention sur le rapport annuel portant sur la qualité du service public des déchets.

Après les premiers conseils de quartier ou la question de la propreté avait fait beaucoup discuter, j’avais demandé au Grand Lyon d’organiser sur la ville des « diagnostics » partagé de la propreté « perçue ». C’est une démarche structurée qui s’organise sur le terrain, avec des acteurs locaux et les techniciens du Grand Lyon, et qui conduit à un rapport détaillé avec des « notes » qui permettent de se mettre d’accord sur des actions ciblées de nettoyage renforcé.

Le premier diagnostic a eu lieu sur le quartier Léo Lagrange, d’autres suivront, mais je pense que cette démarche est tout à fait utile.

Cet été, j’avais reçu plusieurs messages d’habitants, mais aussi des services de la collecte du Grand Lyon, alertant sur les dysfonctionnements de la collecte des nouveaux silos enterrés, dans les quartiers Monmousseau, division Leclerc et Amstrong.

J’ai donc demandé au Grand Lyon et aux bailleurs une réunion de travail avec la ville pour faire le point sur ces installations dont on attend beaucoup pour un meilleur service public des déchets dans nos quartiers. Elle s’est tenue la semaine dernière.

Après les « couacs » du changement d’organisation de la collecte des déchets ménagers le 22 Octobre dernier, une première rencontre des maires pour faire le point du plan d’action avait été organisé au Grand Lyon en Janvier dernier. J’étais intervenu notamment pour demander un renforcement du suivi et de la coordination avec les bailleurs et syndics, et en soulignant l’insuffisance de la communication faite autour de ce changement d’organisation dont l’impact sur le quotidien des usagers a été énorme.

La cloture de la semaine s’est terminée avec la remise des prix du concours photo. L’idée était de proposer aux habitants de partager un « certain regard » sur leur ville et les enjeux de la propreté, pour aider à en faire un sujet de mobilisation citoyenne, mêlant ce qui met en colère et ce qu’il faut féliciter… Cependant plusieurs habitants m’ont fait part de leur hésitation devant un concours qui se présentait comme un concours technique, orienté vers les possesseurs d’appareil haut de gamme. Effectivement, la notice de présentation mettait en avant un zoom d’ampleur visiblement outil professionnel…

Cette dernière journée de la semaine a commencé dans le dur ! Malgré le temps incertain, les équipes du Grand Lyon, e Grand Lyon Habitat, du service environnement et du service espaces verts de la ville, de la régie de quartier… se retrouvent dans le quartier Darnaise autour de la maison de quartier pour une grande opération de nettoyage lancée la nouvelle organisation mutualisée du nettoyage des espaces…

Une journée marquée bien sûr par le marché des Minguettes, un des sujets récurrents de la semaine, et le conseil citoyen le soir pour mettre en valeur tous les acteurs de la propreté… Avec la présentation des véhicules du Grand Lyon, une journée qui souligne l’importance du Grand Lyon dans cet enjeu de la propreté qui dépend beaucoup de la gestion des déchets et du service public.

Pas de chance, la météo était formelle, et elle ne s’est pas trompée… l’après-midi du mardi 28, Vénissieux, comme toute l’agglomération d’ailleurs, était sous une pluie battante, et le concert de Moussier Tombola attendu par beaucoup d’ados et de familles a du être annulé. Cette pluie qui va se poursuivre toute la semaine sera bien sûr un frein et un problème pour les nombreuses initiatives en extérieur, mais elle n’aura pas empêché de belles réussites

Il reste des places pour les visites

  • Mercredi 29 Mai à 8h45 : Visite de l’incinérateur de Rillieux la Pape…
  • Mercredi 29 Mai à 10h15 et Jeudi 20 Mai à 8h45… départ pour la visite du centre de tri de la société Nicolin à St-Fons
  • Vendredi 31 Mai à 8h30, visite de la plateforme de compostage à Ternay

Cette semaine de la propreté est un bon cadre pour trouver ensemble comment parler de la propreté de manière utile… Car on peut bien sûr, et il le faut, dénoncer les salissures, les dépôts sauvages, les incivilités de la gestion des déchets… Mais comment être utile quand on se rend compte qu’il ne suffit pas de quelques décisions techniques face à ce qu’il faut bien appeler une « co-responsabilité » de nombreux acteurs de la ville dans le niveau de propreté (ou de salissure comme on préfère) de nos quartiers.

Cette année, le programme est particulièrement riche et nous avons tenu compte des expériences accumulées les années précédentes pour mieux marquer la semaine d’évènements forts, qui soient des occasions de faire réfléchir, de faire discuter, de faire réagir…

Car la propreté est d’abord et avant tout un choix collectif, celui de « faire attention » pour réduire la salissure à la source et réduire donc d’autant l’effort de nettoyage nécessaire…

Il faut donc à la fois un effort citoyen pour exprimer le besoin d’un cadre de vie agréable et donc de la propreté, et pour comprendre les métiers des services publics nécessaires au nettoyage et à l’entretien de ces espaces publics.

Le groupe de travail déchets, en complément du comité de pilotage politique de la propreté urbaine du Grand Lyon est un outil tout à fait utile pour aider au dialogue sur cet enjeu décisif du vivre ensemble : la propreté urbaine.

Sa réunion du 22 avril a évoqué plusieurs dossiers qui intéressent bien entendu fortement notre ville

  • le bilan de la politique menée depuis 2010
  • la réflexion sur les marchés propres
  • l’animalité urbaine
  • la mise en place d’un « baromètre » de la propreté

A quelques semaines de la prochaine semaine de la propreté, c’est une occasion d’alimenter la réflexion de tous…

Le projet de rénovation de la déchetterie communautaire de la rue Jean Moulin est une vieille histoire, et nous pensions qu’elle allait se concrétiser positivement en 2013 avec le lancement du chantier. La question posée était alors de trouver comment continuer à assurer le service public pendant la phase de travaux, et aussi de chercher un autre espace pour les vide-greniers qui se déroulaient sur le parking…

On sait que le changement d’organisation des circuits de collecte a généré une période d’instabilité du service public avec des réglages nécessaires sur les tournées, les horaires, le matériel, mais aussi des dysfonctionnements qui malheureusement ne semblent pas se réduire…

Devant ces difficultés, j’avais demandé en Décembre à rencontrer la direction de la collecte du Grand Lyon responsable de Vénissieux, et j’avais précisé en intervenant au conseil municipal que ces difficultés qui ne concernaient pas que Vénissieux étaient connues et que des actions étaient encours au Grand Lyon

La collecte des déchets a été fortement marquée au printemps par une grève des agents à propos du nouveau marché de collecte qui modifiait la répartition des communes entre la régie publique et les prestations privées. J’ai eu l’occasion de m’exprimer sur ce conflit qui a eu le mérite de relancer le débat politique sur ce service public de proximité essentiel au quotidien dans nos villes.

J’avais annoncé de premiers résultats de la collecte sélective lors de la semaine de la propreté sans avoir repris plus précisément l’information sur ce blog… Or nous avons depuis eu plusieurs réunions de travail avec les services du Grand Lyon pour mettre en place la prochaine organisation de travail de la collecte qui bien sûr peut avoir un impact aussi sur la collecte sélective… Il est donc utile de partager l’analyse de la situation faite début 2012 avant d’évoquer dans un prochain article les changements qui interviendront fin 2012…

Avec cette troisième édition, la semaine de la propreté s’est installée dans les références annuelles Vénissianes. On sait qu’au printemps, la ville se mobilise pour affirmer ensemble ce droit à la propreté qui est un des premiers éléments du vivre ensemble, du respect entre voisins, entre habitants, de la co-responsabilité pour la qualité de notre cadre de vie commun.

La troisième semaine de la propreté arrive…

A partir de lundi 22, une multitude d’initiatives dans nos quartiers pour faire du respect du cadre de vie, de l’environnement, de son voisinage, un objectif partagé… Car, oui, la propreté est un droit, et il faut s’en occuper collectivement, car sinon, seuls les plus riches peuvent payer les domestiques nécessaires à leur cadre de vie.

Le premier objectif, c’est de réduire à la source la salissure, sinon, le coût du nettoyage augmente sans limites ! Il faut donc encore et encore travailler sur la collecte des déchets, les mauvaises habitudes de déchets sur l’espace public… et il faut encore et encore mieux organiser le travail des collectivités et des bailleurs pour favoriser les bons réflexes…

Nous voulons discuter, critiquer, proposer, sensibiliser, récompenser… Prenez le temps de regarder le programme, de vous inscrire aux visites et ateliers..

C’est un projet discuté depuis 2 ans à l ’initiative du Grand Lyon, confronté à une réalité, la propreté est une affaire globale, pour laquelle tous les acteurs de la ville sont co-responsables.

Nous avons fait le point avec le Grand Lyon et les bailleurs [1] sur la collecte sélective et j’en ai profité pour éclaircir une question qui revient souvent… Avons-nous suffisamment de bacs de collecte d’ordures ménagères ?

Un habitant réagit à l’article paru sur Expressions annonçant le programme de la semaine de la propreté. Il m’a semblé que son message était très utile à l’objectif au cœur de cette semaine… faire grandir la co-responsabilité des habitants sur l’enjeu de l’état de leur environnement de vie, de sa propreté, de son hygiène..

09:00 Visite centre d’incinération des déchets de Gerland Un petit nombre de participants, mais dont tous diront combien cette visite était passionnante, et même impressionnante, puisque pour le centre d’incinération de Gerland, on pouvait voir les flammes du four par une trappe… Ce sont (...)

Le premier problème posé par les squats est d’abord celui du logement et des règlementations européennes ubuesques qui assurent théoriquement la liberté de circulation, interdisent des expulsions de citoyens d’un pays de l’Union, tout en confortant les inégalités sociales dans chaque pays et entre pays de l’Europe, organisant ainsi ce qu’il faut bien appeler une « mendicité européenne » de familles chassées de leur pays pour errer de villes en villes à la recherche de survie, et qui sont expulsées d’un squat à l’autre…

Encore une grosse journée avec les deux sujets forts de la semaine

  • peut-on rêver à un marché propre, un marché ou le nettoyage serait rapide et facile parce que chaque forain laisserait son emplacement « aussi propre qu’à son arrivée… »
  • peut-on en finir avec ces dépôts d’encombrants au coin des ruses, à l’arrière d’un immeuble, dans un angle de batiment, ou dans les allées… ?

C’est la grosse journée de la semaine, et c’est aussi la journée du Grand Lyon « Faites de la propreté ». Programme donc chargé avec un grand soleil sur toute la ville…

Une semaine qui s’annonce riche et animée… Difficile de choisir les initiatives à voir, notamment le mercredi. Mais j’ai essayé de faire un agenda me permettant de passer voir tous les partenaires de la semaine… Si j’ai oublié une initiative à voir, n’hésitez pas à me le faire remarquer… (programme complet de la semaine en fichier attaché).. je mets à jour cet agenda au fur et à mesure…

Une semaine citoyenne pour agir, discuter, dénoncer, évaluer, féliciter (car beaucoup de choses positives se font !), bref se rencontrer pour faire de notre cadre de vie un bien commun.

Cette semaine renforce la participation de la ville à la journée « Faites de la Propreté » du Grand Lyon le mercredi 25.

Le programme est diffusé un peu partout dans la ville et est téléchargeable ci-dessous…

Les trois dates centrales pour la ville et le programme détaillé par jour et par quartier ci-dessous…

  • Samedi 21 vers 16h, lancement de la semaine pendant la fête des Minguettes
  • Lundi 23 à 18h en mairie. Conseil citoyen en mairie sur l’animalité en ville (pigeons, punaises, rats, mites…)
  • Vendredi 27 à 18h en mairie. Soirée de clôture avec Remise des prix, courts métrages réalisés par les Équipements Polyvalents Jeunes, bilan 6 mois après les messagers du tri , et film-bilan de la semaine.

Le travail avec les bailleurs et les partenaires de la ville avance pour définir le programme de la semaine de la propreté 2011. Il reste jusqu’au 27 Avril aux conseils de quartiers et associations pour proposer des initiatives qui seront inscrites dans le programme de la semaine… [1]

Ce sera cette année la troisième édition. La semaine de la propreté s’inscrit dans la durée, tenant compte de l’expérience pour mieux se mobiliser avec tous les partenaires pour défendre le droit à la propreté dans tous les quartiers, tous les immeubles…

Dans presque tous les conseils de quartier, la question de la propreté et notamment des conditions de stockage et de propreté des bacs de collecte a fait l’objet de questions…

La ville s’engage sur ce sujet comme sur toutes les questions de propreté avec bien sûr la semaine de la propreté en Mai. Mais il est toujours délicat sur ce sujet de ne pas contribuer à dévaloriser l’image de la ville, ni à l’inverse de ne pas avoir tendance à nier la réalité des problèmes…

En quelque sorte, c’est toujours la question de la bouteille à moitié vide ou à moitié pleine.

Depuis le 30 octobre, l’opération des 28 messagers du tri dans la ville a commencé. Ce 8 novembre, une conférence de presse était organisé en mairie pour faire connaitre l’initiative. Après les interventions de Michèle Picard, maire de Vénissieux, Thierry Philip, vice-président du Grand Lyon et Richard Quémin, président de Eco-emballages, plusieurs groupes sont partis avec les messagers sur le terrain…

En répondant positivement à la proposition de la communauté urbaine d’une action forte sur la collecte sélective, la ville ne fait que confirmer son choix de faire du quotidien, du cadre de vie ensemble, une de ses priorités politiques. C’est ce que j’ai voulu expliquer aux messagers du tri dont la formation commençait ce mercredi 27 Octobre…

Pour un vrai bilan, il faudra prendre le temps de rassembler les informations, de consulter tous les organisateurs, et regarder les aspects positifs et… négatifs. Mais je peux dire après le forum des enfants, le défilé des bailleurs, la soirée de clôture et la fête des Minguettes entre autres, que cette deuxième édition de la semaine de la propreté, est une belle réussite.

Quelques éléments vécus de cette semaine en photos, à partir de ma participation que j’ai essayé d’organiser pour rencontrer le maximum de partenaires et habitants, avec quelques ratés… mais de belles émotions, des fous rires, et de grandes satisfactions !

Cette semaine me confirme dans une conviction politique : la propreté est un droit, un droit humain, une coresponsabilité individuelle et collective qui est en quelque sorte dans le quotidien la première école de la citoyenneté…

Bref, ça vaut le coup de continuer !

Lors d’une visite avec le maire et la première adjointe avec les gens du voyage installé sur l’aire de la Glunière, j’avais discuté avec eux des nombreux déchets cumulés sur le terrain. J’avais proposé une initiative pour la semaine de la propreté… C’est chose faite… La ville a installé des (...)

Ce jeudi 27 Mai, dans une semaine de la propreté bien remplie, c’est au tour des immeubles locatifs OPAC sur le boulevard Ambroise Croizat. Les gardiens et des habitantes sont présents, avec un agent du Grand Lyon, un représentant de l’OPAC, le service environnement de la ville, la responsable de l’amicale de locataires CNL, et enfin la présidente du conseil de quartier, Evelyne Beroud.

Remarque… le journal Le Progrès est encore absent…

Difficile pour l’adjoint qui a proposé au Bureau Municipal l’organisation de cette semaine de la propreté, de trouver comment rencontrer le maximum des participants, de voir le maximum d’initiatives dans un programme très chargé.

En tout cas, voilà l’agenda que je me suis fait pour cette semaine… en essayant de passer dans tous les quartiers et avec tous les partenaires…, de rester parfois pour participer à l’initiative, ou au contraire de passer surtout pour remercier et féliciter tous les participants…

L’agenda des initiatives prises par la ville, les bailleurs, les conseils de quartier, les associations… est impressionnant du 25 au 29 Mai pour la semaine de la propreté.

Je pense utile de les récapituler afin de permettre à tout ceux qui le souhaitent de participer à cette mobilisation citoyenne autour de notre cadre de vie, d’un effort collectif pour une co-responsabilité de la propreté et de l’environnement, mettant en valeur les bonnes pratiques, les expériences positives et réussies, tout en rappelant parce que c’est nécessaire les règles et les sanctions…

Ce jeudi 20 Mai, c’est au tour du quartier des Caravelles sur le plateau. Les gardiens et des habitantes sont présents, avec un agent du Grand Lyon et le service environnement de la ville.

Ce jeudi 6 Mai, c’est au tour du Couloud, quartier d’immeubles Sacoviv qui ne bénéficie pas encore de « bacs operculés »…

La semaine de la propreté approche. Du 25 au 29 Mai, elle nous permettra d’agir dans toute la ville pour notre cadre de vie, pour le respect de notre environnement quotidien. La question de nos déchets est bien sûr au cœur de cette semaine. Car ce qui nous pose le plus de problème de propreté, ce sont bien les déchets qui sont laissés un peu partout… des papiers et canettes dans les espaces verts aux encombrants sur les trottoirs

introduction à la conférence de presse lançant la semaine « protégeons notre environnement ».

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